MPK2000
28.04.2022 11:35:06
- #1
C’est ce que nous pensions tous jusqu’à récemment. Puis la guerre est arrivée. Qui sait ce qui va venir ensuite. Et même si rien ne se passe, dans de nombreux produits, l’inflation est encore présente dans la chaîne d’approvisionnement. Les prix à la production sont encore nettement en avance sur les prix à la consommation.
Il est aussi clair que la politique a encore beaucoup à faire. Le passage spontané de chaînes d’approvisionnement entières du gaz de pipeline au gaz liquéfié coûte cher. S’éloigner du gaz coûte aussi cher, il y a de bonnes raisons pour lesquelles par exemple jusqu’à présent peu d’usines sidérurgiques fonctionnent à l’électricité plutôt qu’au gaz. Pour beaucoup de points, il est aussi absolument incertain combien de temps la mise en œuvre pratique prendra, par exemple les lignes électriques. À quelques kilomètres de notre chantier passe une ligne 220 kV qui doit être remplacée par une ligne 380 kV (projet de ligne 23 Herbertingen-WT). Actuellement, on cherche où la trajectoire peut être construite le plus près possible de l’existante, où les oiseaux nichent, etc. La mise en service prévue est en 2032, donc dans 10 ans (et j’ose douter que cela réussisse). Plus de lignes sont cependant centrales si nous passons tout à l’électricité tout en produisant l’énergie toujours plus fluctuellement.
Oui, ce point est certainement valable.
Deux réflexions à ce sujet :
Les prix à la production ne peuvent être répercutés sur les consommateurs que s’il existe un pouvoir de fixation des prix... ce dont je doute pour de nombreuses entreprises à partir d’un certain niveau. Mais oui, la pression est encore dans le pipeline. La question est de savoir où cette pression se relâchera. Sur les marges des entreprises dans les chaînes de production ou chez les consommateurs finaux.
Sur le sujet du gaz naturel/gaz. Il n’existe pas de source d’énergie dont les coûts complets par kilowattheure d’électricité sont plus élevés que le gaz naturel...