Les coûts de construction montent actuellement en flèche

Presque exactement mon histoire...
Environ 15 demandes envoyées en août, 5 réponses reçues, 2 visites sur place en septembre / octobre, 1 entreprise attend maintenant les calculs du conseiller en énergie pour faire une offre (elle fait au moins une bonne impression et jouit d'une excellente réputation).
Maintenant, je dois juste voir si l'entreprise continue à se croire en concurrence...

P.S. : Volume estimé 250-300k, donc on peut aussi y gagner quelque chose...

Si l'on doit effectivement se tourner vers le marché des capitaux pour la retraite, la demande s'y dirige alors au lieu d'aller vers l'économie réelle. C'est justement le capital réel qui est grignoté par une chute de la demande, alors que c'est lui qui doit plus tard financer cette retraite par capitalisation. Cela ne tient pas la route logiquement. On ne s'en rendra probablement compte qu'une fois que l'on aura mis le camion dans le mur, comme dans tant d'autres cas.

Ça ne sert à rien de savoir ce qu'il faudrait faire si ce n'est pas réalisable.

À mon avis, il ne s'agit que d'une demande différée dans le temps, car le capital de retraite accumulé doit ensuite être consommé pour sa propre pension.
Les cotisations de la génération qui épargne pour elle-même en premier ne disparaissent pas, mais doivent être entièrement prises en charge par l'État, donc aucune perte de demande.

La pension doit toujours être prélevée sur des revenus courants, sinon d'où viendrait-elle ?

Et chaque retraité réduit alors délibérément son capital à zéro à la mort hors frais d’obsèques ? Comment ? Et : pourquoi ?

Il y a néanmoins une différence. La retraite par répartition sur les salaires et traitements, telle que nous l'avons aujourd'hui, ne peut puiser ses prestations que dans les salaires et traitements en Allemagne. Cela pose plusieurs problèmes : Premièrement, la démographie se dégrade, au lieu d'avoir 2 ou 3 travailleurs pour un retraité, la proportion sera bientôt inversée. Deuxièmement, cela ne concerne que le travail, alors qu'il y a aussi d'autres facteurs de production. L'automatisation est actuellement particulièrement importante, donc le capital. Troisièmement, la contribution est prélevée sur l'ensemble du travail, indépendamment du fait que l'entreprise en question soit au bord de la faillite ou réalise des bénéfices records.

Le financement par capitalisation permet justement d'exploiter très facilement les autres facteurs. Les revenus du capital sont surtout générés dans les secteurs rentables. Les revenus du capital peuvent également être générés à l'extérieur de l'Allemagne. Dans l'économie des pays industriels, le facteur capital domine. Mais nous menons toujours une politique sociale comme il y a des décennies, quand le travail dominait, notamment grâce à une démographie avantageuse. Bien sûr, on pourrait régler cela maintenant par des subventions fiscales, mais le problème est que les impôts sont en pratique les plus faciles à prélever sur la classe moyenne et les plus difficiles sur les grandes multinationales. Or, il est très facile de recueillir des revenus du capital via la bourse auprès de ces dernières.

Ce n’est pas une question d’alternative, mais de combinaison des deux. Certains pays l'ont compris il y a très longtemps et ont stabilisé la prévoyance vieillesse sur plusieurs piliers sous forme d'une retraite légale par répartition et d’une capitalisation sous forme de prévoyance privée et de retraites d’entreprise. Ici en Allemagne, on n'a pas le courage d’imposer une vraie prévoyance privée aux gens et de leur donner la liberté nécessaire à cela. Ici, on a plutôt considéré la prévoyance privée comme un emploi subventionné pour des agents d’assurance et au final on obtient donc une retraite Riester de 50 €.