Comme le gouvernement fait, il y a toujours quelqu’un pour râler ! S’il ne se passait rien maintenant et qu’il n’y avait pas de plafonnement du gaz, tout le monde s’en prendrait à Habeck et compagnie, disant qu’ils ne doivent pas mettre notre économie à genoux, mais maintenant qu’il y a ce plafonnement, tout est trop immature et pas assez bon selon certains. Mais si on réfléchissait aussi longtemps jusqu’à ce que toute la loi soit complètement satisfaisante, il n’y aurait JAMAIS de plafonnement des prix du gaz. Même jeu encore une fois : il faut absolument interdire ces augmentations de prix arbitraires, sinon les entreprises font de gros bénéfices, mais quand le gouvernement agit, ce n’est bien sûr pas correct non plus, car c’est un tel fardeau administratif qui n’apporte aucune économie. J’aimerais bien demander à ces personnes comment elles agiraient dans cette situation ? Rien n’est parfait, mais dans cette situation très difficile, agir rapidement et bien en tant que gouvernement n’est pas possible. On ne peut tout simplement pas couvrir toutes les éventualités en si peu de temps, mais on s’efforce, même avec la dernière proposition, de limiter du moins en partie les augmentations de prix injustifiées. Que reste-t-il d’autre à faire en 4 semaines ? Ce n’est certes pas parfait, mais pour une situation aussi difficile (dans laquelle personne ne voudrait être ministre de l’Économie), la coalition fait tout son possible pour freiner les coûts de l’énergie. Personne n’a la recette miracle pour cette crise et critiquer est toujours très facile, alors que faire soi-même est beaucoup plus difficile.
Il n’y a probablement pas de décisions parfaites, oui. Mais ce que le "plafond" peut provoquer, on peut déjà l’observer à l’étranger et cela devrait - par mot-clé "réduction du prix du carburant" - encore bien nous rappeler quelque chose. Effet d’apprentissage malheureusement nul.
Qui dit d’ailleurs que les augmentations de prix sont arbitraires ? Il faudra attendre pour voir dans quelle mesure les fournisseurs sont capables de justifier les hausses de prix.
Le prix de l’électricité s’est remis de ses pics à la bourse, oui, mais il reste toujours à un niveau élevé. Le prix au 01.01 est en outre le résultat des achats effectués en été, et n’a donc rien à voir avec les prix actuels à la bourse dans les médias. Ils choisissent toujours le prix qui correspond à leur annonce (parfois le contrat à terme, parfois le prix spot).
À propos du prix spot : regarde les prix actuels chez Awattar, tu en es actuellement à plus de 50 centimes/kWh.
La détente n’a duré qu’un temps, car malheureusement (et je le dis franchement), nous avons actuellement exactement l’état que les opposants aux énergies renouvelables aiment invoquer, la "pénurie sombre". Notre mix électrique ne se compose actuellement qu’à 6 % (5 % éolien, 1 % photovoltaïque) d’énergies renouvelables, les prix sont donc élevés. Le problème est malheureusement réel, on peut plafonner autant qu’on veut (ce qui n’est qu’un paiement financé par la dette et repousse les problèmes urgents dans l’avenir).
Je suis également d’avis que diverses mesures d’allègement ne profitent pas aux personnes vraiment dans le besoin. Il faut accepter la réalité que la richesse va diminuer cette année. Beaucoup peuvent l’assumer et ne devraient pas être soulagés. L’allègement doit être uniquement là où c’est existentiel. Renoncer à des vacances au profit de la facture d’électricité n’est pas existentiel. Malheureusement, nous disposons toujours seulement d’instruments "à la truelle" et il manque aussi le courage de dire aux gens en face que nous ne sommes pas dans un "souhaite ce que tu veux" mais dans un "c’est comme ça". L’État ne peut pas passer de crise en crise en injectant des milliards partout pour que, en apparence, tout reste comme avant.
Je trouve néanmoins très positif que le gouvernement actuel reconnaisse ces manquements du passé et travaille activement à y remédier. Par exemple, dans la nouvelle loi fiscale annuelle, les bases ont été posées pour verser les aides de manière plus ciblée via les autorités fiscales à la population. Quelque chose de ridiculement simple, mais qui jusqu’à présent, malheureusement, n’existe pas.