Les coûts de construction montent actuellement en flèche

  • Erstellt am 23.04.2021 10:46:58

ypg

22.12.2022 09:47:43
  • #1

Comme tu peux le lire, j’écris aussi les inconvénients. Bien sûr, ce n’est rien pour beaucoup.
Mais c’est précisément pour cela qu’on peut s’informer ici.
Il y a une différence entre quelqu’un qui défend obstinément son point de vue et quelqu’un qui informe.
Cela devient un problème lorsqu’il y en a qui, par ignorance, propagent des faussetés ici.
 

Tolentino

22.12.2022 09:52:49
  • #2

Alors, abandonner un héritage comme une façon de se racheter une mauvaise conscience pour des méfaits commis de son vivant ? Je n’en ai jamais entendu parler, mais cela peut aussi être un état d’esprit.


Je n’ai pas écrit cela, je vous prie de ne pas me prêter des paroles que je n’ai pas dites. J’ai simplement dit que je ne voulais rien léguer.
Je pars du principe que mes enfants seront autonomes dès que je décèderai et qu’ils n’auront tout simplement pas besoin de compensation. En même temps, je veillerai à ce qu’ils aient le moins possible à s’occuper des soins, de l’exécution du testament et des funérailles. En tant que personne qui a déjà dû gérer cela, je sais que c’est une tâche que personne ne souhaite faire, peu importe à quel point il serait éventuellement dédommagé par un héritage.



Mes remarques concernaient plutôt l’affirmation selon laquelle on ne construirait pas sur des terrains en bail à ferme et que ceux-ci ne seraient pas transmissibles par héritage. Ce n’est pas le cas avec un bail emphytéotique.
 

AllThumbs

22.12.2022 09:53:34
  • #3
La emphytéose ne conduit-elle pas inévitablement à un retard de rénovation à un moment donné ? Dès qu'elle est transmise à la génération suivante, on se demande si l'investissement XY a encore un sens compte tenu des années restantes, n'est-ce pas ?
 

Tolentino

22.12.2022 09:57:18
  • #4

Cela peut être psychologiquement le cas, je ne sais pas, je ne connais pas de statistiques à ce sujet.
Mais comme je l'ai dit, ce n'est pas parce qu'un contrat de concession emphytéotique arrive à échéance que tout doit être restitué immédiatement.
La maison doit être indemnisée, c'est pourquoi le bailleur ne voudra souvent pas cela. Et alors un contrat de concession emphytéotique reste un contrat. C’est-à-dire qu’on peut aussi convenir d’autres conditions de retour à l'État.
Les 2/3 sont en fait le montant minimum légal.
 

mayglow

22.12.2022 10:37:20
  • #5
En soi, un "nouveau" contrat de bail emphytéotique qui durerait alors 80-90 ans, je peux aussi l’imaginer en théorie. Mais je dois dire que, lorsque nous cherchions et que nous avons parfois vu une maison dont le contrat ne courait encore que sur environ 25 ans ou moins, c’était pour nous plutôt un "hm, non, je crois que plutôt pas". Donc, nous n’avons même pas demandé ce qui se passe habituellement à la fin d’un contrat de bail emphytéotique ou quelles sont les règles spécifiques à ce sujet (oui, nous sommes aussi sortis de là avec des préjugés, je plaide coupable), mais nous ne serons probablement pas les seuls.

Il y a déjà eu plusieurs fois dans la presse des cas où, à l’issue du contrat, les coûts du bail ont été fortement augmentés (ce qui était en partie dû au fait que, dans un contrat vieux de 90 ans, ils étaient auparavant ridiculement bas – mais lorsqu’ils sont alors multipliés par dix, on n’est peut-être pas complètement préparé, même si on avait une marge dans le budget) et aussi parfois des cas où le bail n’a pas été ou ne devait pas être renouvelé parce que le bailleur voulait utiliser les terrains autrement. Je veux dire, c’est aussi dans une certaine mesure tout simplement le but. D’un point de vue sociétal global, ce n’est pas forcément une erreur... je veux dire, ici les villes envisageaient aussi parfois de recourir davantage au bail emphytéotique, justement pour pouvoir, dans de nombreuses années, rediscuter d’une réutilisation éventuelle si cela s’avérait utile, et pour ne pas voir toutes les parcelles en centre-ville passer en mains privées (et devoir éventuellement être rachetées à un prix élevé). Mais pour la personne qui possède une maison sur un terrain en bail emphytéotique à l’échéance ou proche de l’échéance, c’est naturellement un facteur d’incertitude. Ce qu’il faudra alors payer au titre des compensations, je ne le savais effectivement pas précisément. Je l’ai maintenant noté pour moi comme un gain de connaissance (et cela atténue pour moi le problème).

En ce qui concerne le "retard d’investissement", je peux aussi l’imaginer. Mes parents ont toujours beaucoup investi dans leur maison, mais depuis 1-2 ans, il est question qu’une voie ferrée soit aménagée là. Actuellement, un autre tracé est à nouveau en discussion, mais ils ont toujours cela en tête. On se demande alors encore une troisième fois si on doit installer un système photovoltaïque sur le toit, même si, réalistiquement, il faudra encore des années avant qu’il ne soit sérieusement question que "la voie ferrée achète des terrains". Les travaux sur la maison sont souvent rentables économiquement seulement après des décennies (écologiquement beaucoup plus tôt en revanche), et je suppose aussi que, à un moment, ils ne seront tout simplement plus réalisés ? C’est similaire à la personne qui a raconté il y a quelques pages qu’elle avait fait moins de choses dans le jardin d’une maison louée en dix ans que dans son propre jardin en un an, même si elle avait pu le faire auparavant. En fin de compte, c’est bien sûr individuel, mais je peux aussi imaginer que, sur un terrain en bail emphytéotique, certains ont aussi certaines blocages à l’esprit. Surtout si, comme nous, on ne parle plus d’une durée de 90 ans, mais de la moitié ou d’un quart...
 

mayglow

22.12.2022 10:55:06
  • #6
Ce serait alors, je crois, à peu près ma question : Pourriez-vous imaginer acheter une maison sans forte décote avec 15 ans de durée résiduelle du contrat ? 10 ans ? 5 ans ? 1 an ? Je veux dire, peut-être que ce ne sera plus de votre vivant et donc "peu importe". Mais quand nous cherchions une maison, nous avons effectivement trouvé ce genre de situation et nous nous sommes posé la question, et notre réponse personnelle a été "non". (C'est bien si je reçois les 2/3 de la valeur au cas où le bail emphytéotique ne serait pas prolongé... mais si je n'ai la maison que depuis 5 ans, j'ai peut-être encore plus de dette résiduelle que ce que je reçois ?)
 
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