BackSteinGotik
26.04.2021 12:51:27
- #1
En résumé, le prix est certes plus élevé, mais cela te coûte moins mensuellement et de plus, dans 10 ans, tu auras au moins 20-25 % de salaire en plus au total.
Ton pouvoir d'achat est nettement meilleur et la mensualité représente une part en pourcentage moindre que celle de 2010.
Ce genre de chose n’est malheureusement pas montré ni expliqué aux personnes. On entend alors seulement parler des mauvais investisseurs ou spéculateurs ou autre...
Au lieu d’enseigner pendant des années l’interprétation des visages à l’école, on devrait plutôt apprendre les relations économiques et la vie.
Euh, à l’école, il faudrait enseigner la vie au lieu des visages ? Je trouve bien de savoir bien calculer et écrire aussi en principe... ;)
Par ailleurs, tu te trompes à plusieurs endroits. Les « gains » dus aux taux plus bas ont depuis longtemps été absorbés par la flambée des prix. Au plus tard dès 2015. C’est précisément de là que viennent les « potentiels de retour en arrière » que l’on trouve dans les rapports des banques. Le célèbre mélange chauffé d’azote et d’oxygène.
Tu assumes aussi tout simplement que les salaires des acheteurs potentiels de 30 à 40 ans (à poste égal) seront dans 10 ans nets de 20-25% plus élevés qu’aujourd’hui. Ce n’est certainement pas vrai dans l’ensemble si l’on regarde les indicateurs des salaires réels.
Le seul critère pertinent est le rapport entre les coûts du logement + crédit et le revenu du ménage. Au-dessus d’un tiers, c’est un seuil critique, et il est rapporté à de nombreux endroits que de grandes parties des nouveaux locataires, nouveaux acheteurs ou acheteurs d’occasion dépassent ce seuil.
La situation actuelle – l’aide à la construction pour les familles est terminée, une augmentation « normale » des prix de 10 % en plus de la bulle des matières premières – va encore exclure beaucoup de gens du cercle potentiel. Ce qui était d’ailleurs la quintessence du documentaire : un emploi simple – aucune chance. 1 universitaire + 1 ayant une formation professionnelle – quasiment aucune chance – double universitaires – seulement avec de très bons emplois, les deux travaillent et n’ont pas peur des dettes vraiment élevées.
Les exceptions confirment la règle, généralement par du capital propre hérité.