haydee
02.09.2022 11:48:19
- #1
Cela dépend bien sûr beaucoup du groupe et des causes. On ne peut certainement jamais tout amortir à ce niveau, et ce ne devrait pas être l’objectif non plus. Un certain va-et-vient des régions et des secteurs est tout à fait normal, même si beaucoup croient que le statu quo est gravé dans le marbre. Par exemple, si Lufthansa n’existait plus, un concurrent trouverait certainement à reprendre une plus grande partie des vols depuis Francfort. Le personnel de sécurité peut aussi être affecté ailleurs et semble actuellement très recherché.
Par amortir, on ne voulait pas dire ici le personnel concret, car nous avons déjà une assurance chômage pour cela. Celle-ci a certainement ses bons et moins bons côtés, mais les problèmes pourraient être résolus si on le voulait. Par exemple, on a sauvé les banques avec plusieurs centaines de milliards parce qu’on craignait qu’à la fin, le système financier ne prête plus aux entreprises. Maintenant, l’État est propriétaire de titres sans valeur. Une manière très indirecte de gérer cela. L’Islande a fait différemment, par exemple, en scindant la partie encore fonctionnelle et en laissant la mauvaise partie faire faillite. Avec un programme de relance pour amortir les conséquences. Ce n’est pas non plus bon marché, mais sûrement plus durable que si l’État gardait indéfiniment les déchets et que les banques continuaient à faire comme avant.
Bien sûr, tu as raison. L’Islande est un bon exemple de comment cela peut mieux fonctionner.