dertill
14.12.2022 09:01:03
- #1
Le problème, c’est que nous subventionnons maintenant ces maisons de 300 kWh/m² et leurs propriétaires qui pensent "je n’ai pas forcément besoin de rénover" par le biais des plafonds de prix du gaz/électricité/pétrole/granulés, alors que l’allègement serait nettement plus durable si l’on réduisait la consommation énergétique de ces maisons.
Une politique extérieure et économique plus durable serait celle qui rendrait une telle mesure inutile dès le départ. Rejeter la faute sur les habitants des vieilles maisons et les contraindre à rénover est simple, mais cela n’aidera ni toi, ni eux, ni le climat. Si l’on veut que les gens rénovent leurs maisons, il faut créer des incitations (prix de l’énergie, surtaxes, aides financières) et, d’autre part, leur fournir les moyens, c’est-à-dire l’argent. La première chose a été faite dans le passé, mais en même temps, à cause d’une politique active, les salaires réels ont été réduits, donc les moyens de rénovation ont été retirés aux gens.
Et un second problème dans cette affaire, cher Till, c’est que le marché est faussé si on laisse ces maisons non rénovées. Nous avons aussi examiné plusieurs maisons existantes, mais quand on inclut une rénovation dans le calcul, on est toujours surenchéri par quelqu’un qui sous-estime le coût de la rénovation. En tant que société, cela n’est pas souhaitable et cela n’a pas rendu les maisons plus abordables.
La règle selon laquelle, lors d’une acquisition, il faudrait effectuer dans un délai de x années au minimum la mesure a et la mesure b, cela peut faire débat. Mais c’est autre chose que l’obligation dans le parc immobilier existant.