Bien sûr, ce sont des effets d’entraînement. La palette avec le charbon est sûrement un reste de l’année dernière. Mais le prix mondial du charbon a lui aussi été multiplié par dix et il n’est plus importé très bon marché de Russie. Le transport de l’Australie jusqu’ici doit aussi être payé par quelqu’un.
Tout doit s’équilibrer. Et c’est ainsi que le prix est politiquement contrôlé. Le gaz est rare, les prix explosent et les gens économisent.
Mais maintenant, le prix de l’électricité doit aussi augmenter. Sinon, tout le monde chaufferait avec de l'électricité. Ce n’est pas possible non plus car sinon les réseaux s’effondreraient.
Le fioul ne peut pas être plus cher que le diesel. Bien sûr, le diesel peut augmenter, à partir de janvier nous ne prendrons plus non plus de pétrole brut de Russie.
Peut-être que le litre de diesel coûtera alors 20 euros. Ce serait alors la même augmentation que pour le prix du gaz.
Ceux qui peuvent augmentent leurs prix ou mettent en place des surcharges énergétiques. Et l’époque de l’argent pas cher est terminée. Cela accélérera énormément les perturbations.
Les prix vont de nouveau s’effondrer sur une large échelle car avec la hausse des taux d’intérêt, nous verrons, même si ce n’est que brièvement, un développement déflationniste avant que les monnaies ne sombrent dans l’hyperinflation.
Mais le citoyen ne peut dépenser chaque euro qu’une seule fois. Le carburant, les aliments ainsi que l’énergie ont doublé en un an. Les revenus en revanche, non. Et comme les prix continuent à augmenter, soit les taux vont exploser, soit la monnaie va s’effondrer. On verra ce qui se passe.