Les coûts de construction montent actuellement en flèche

  • Erstellt am 23.04.2021 10:46:58

Baufuchs2000

28.06.2022 08:23:00
  • #1
Bien sûr, notre monnaie, l'euro, a également perdu massivement de la valeur. Il ne faut pas l'oublier. Le rouble s'est énormément apprécié par rapport à l'euro et aussi au dollar. Comme les Russes exportent peu, un rouble fort leur est probablement très avantageux. Maintenant que tout le monde paie gentiment en roubles. Mais même le zloty polonais devient plus fort. Nous perdons discrètement de la valeur face à de nombreuses monnaies.
 

WilderSueden

28.06.2022 08:25:33
  • #2


Bien sûr, les baby-boomers passent lentement tous de la phase d’épargne à la phase de retrait, donc ils retirent du capital du marché et le consomment. Cela indiquerait, selon la théorie, plutôt une hausse des taux d’intérêt.
J’ai déjà entendu cette théorie à un moment donné et elle contient sûrement une part de vérité. Mais je la trouve un peu locale pour une application pratique (« l’argent va s’enfuir ») et elle est éclipsée par d’autres effets qui sont sûrement bien plus importants, comme par exemple les banques centrales qui peuvent rapidement acheter 30 % de la dette totale d’un pays.
 

chand1986

28.06.2022 08:45:21
  • #3

En Europe, il faut a) des syndicats et b) des conventions collectives étendues pour faire valoir les revendications salariales. Les deux sont infiniment (!) plus faibles qu’aux années 70. Je ne sais même pas s’il existe encore quelque part une seule convention collective étendue. Elles étaient autrefois la norme. Lancer une telle spirale est beaucoup plus difficile qu’aux années 70. Aux États-Unis, avec leur marché du travail hypermobile, ils ont un tout autre système, on ne peut pas comparer, comme on le voit actuellement. Ils sont déjà proches du plein emploi et d’une économie en surchauffe. Mais ici ? Rien !

Ce n’est PAS le cas normal dans une union monétaire. Cela ne vaut que pour différentes monnaies. Si l’on veut cela comme situation normale, on ne doit pas faire d’union monétaire.

La solution politique était l’objectif commun d’inflation de 2%. Avec pour résultat que seul la France s’y est réellement tenue. L’un des plus gros déviants était l’Allemagne. Cela vient du fait que l’on CROIT fermement que c’est la banque centrale qui « contrôle » l’inflation et que l’on ne doit rien faire soi-même. C’est simplement une erreur fondée sur une théorie économique fausse.
Si on ne veut ou ne peut pas contrôler fiscalement l’inflation autour de ces 2%, on ne peut pas non plus maintenir une union monétaire stable. Q. e. d.

Cette « déformation » était un des objectifs déclarés de l’union monétaire : devenir si grande que les carry trades, c’est-à-dire les spéculations sur devises des gros investisseurs, s’échouent contre la banque centrale. Parce que ces opérations sont par définition « le marché », mais mènent systématiquement à des monnaies évaluées de façon absurde.
Cela vaut comme dit plus haut : si on ne veut pas cela, on ne peut pas faire d’union monétaire.

En résumé, tu proposes des arguments valables pour une monnaie propre et qui dépendent de certaines prémisses, la principale étant un « équilibre » quelconque entre prix, demande et taux d’intérêt.

Je propose en revanche que de facto nous n’avons pas de monnaie propre (autre mécanisme) et que cet « équilibre » est une béquille inventée par des économistes pour construire leurs théories. Il n’est ni nécessaire d’avoir un quelconque équilibre pour décrire l’économie, ni a-t-on jamais observé empiriquement cet équilibre quelque part. C’est une exigence de certaines écoles économiques, pas un fait et jamais observé empiriquement.

Mais une chose positive : si le système éclate à cause des écarts, nous retrouverons une monnaie propre qui s’appréciera du jour au lendemain tellement que notre modèle d’exportation sera détruit. Alors, presque personne ne pourra plus se permettre de construire, mais pour ceux qui le pourront, ce sera de nouveau vraiment bon marché ;-) .
 

WilderSueden

28.06.2022 08:55:38
  • #4
Tu pars du principe que la seule alternative est la dislocation. Ce n’est cependant pas le cas. Avant l’euro, l’Allemagne était une union monétaire composée de 16 Länder différents. Les États-Unis sont une union d’États fédérés très différents. La différence décisive est l’union politique correspondante dont la zone euro manque. En raison des conséquences présumées qu’une dislocation de la zone euro aurait, la politique évoluera en cas de doute plutôt dans la direction des États-Unis d’Europe.
 

chand1986

28.06.2022 09:05:00
  • #5

Et lors de l'intégration des nouveaux Länder, on s'est sérieusement planté. Avec des répercussions jusqu’à aujourd’hui. Et on n’a rien appris pour l’Europe, cela me rend sceptique quant à l’arrivée de l’union politique que tu prédis.

1x Le Pen en France ou son équivalent en Italie et la donne change complètement.
 

i_b_n_a_n

28.06.2022 09:30:13
  • #6

nous avons souvent frôlé cela de près, jusqu'à présent nous avons eu de la chance. Mais tu as raison, cela peut aussi se passer autrement prochainement. Prions donc (et je ne crois pas en Dieu) pour que cela n'arrive pas.

Et s'il te plaît, ne nourris pas encore le troll ...
 
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