face26
10.03.2022 15:36:56
- #1
C’est une vision très simplifiée. Dans les régions rurales, le taux de propriété se situe autour de 60-65 % selon les Länder. À Berlin, il n’est qu'environ de 17 %. Dans les autres villes-États, c’est similaire, ainsi que dans les grandes villes. Et celles-ci ont historiquement été extrêmement détruites. La concentration des richesses et donc la possibilité d’acquérir un bien immobilier cimentent cette situation. S’ajoute à cela la distribution de crédit historiquement très prudente comparée à d’autres pays... la tendance à ne pas beaucoup déménager, mais plutôt à "construire une fois dans sa vie"... il y a tellement de facteurs. Réduire tout cela aux forts droits des locataires et aux charges élevées, c’est vraiment trop simpliste.
Ce n’est pas une vision simpliste. C’est seulement un résumé des principaux facteurs. Je n’ai pas une compilation d’études sous la main, mais de mémoire, j’ai souvent retrouvé ces éléments dans des articles et des études.
Les différences extrêmes entre ville et campagne tiennent plutôt à la nature des choses. Sans connaître les chiffres, je dirais que dans d’autres pays, les rapports entre ville et campagne sont similaires.
Le facteur destruction de la Seconde Guerre mondiale, je m’en souviens aussi. Ici, le fait est qu’après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup d’investissements ont été faits dans la construction de logements locatifs, si bien qu’il y avait proportionnellement beaucoup de bons logements à louer.
Cela ne change rien aux autres facteurs. Et personne n’a dit que ce sont les seuls facteurs, juste les principaux. C’est d’ailleurs le résultat de plusieurs études des dernières années, comme mentionné plus haut.
Petite correction en plus : je ne parlais pas des charges si tu pensais que c’était moi, mais des règles de construction. Cela dit, les charges jouent aussi un rôle.