Oetti
05.10.2022 11:46:19
- #1
Et maintenant vient le problème. Pour l’individu, il est bien sûr avantageux de posséder une installation photovoltaïque. Je suppose aussi que pendant la saison estivale, nous pourrons pratiquement nous passer du réseau. Mais pour le système dans son ensemble, ces fluctuations amplifiées et fortement corrélées ne peuvent pas être bonnes. En tant que consommateur final, on ne voit évidemment pas les efforts énormes pour compenser ces fluctuations. Et cela ne s’améliorera pas si l’on veut produire moins d’électricité à partir du gaz tout en sortant simultanément du charbon et du nucléaire. Le stockage de l’électricité est difficile, surtout à grande échelle. Le meilleur que nous ayons jusqu’à présent, ce sont les centrales de pompage-turbinage, dont la capacité d’extension est limitée. Tout le reste ne possède pas une réelle maturité commerciale et ne l’aura probablement pas dans les dix prochaines années. Pour moi, c’est un problème de bien commun. L’individu se sert les meilleures parts (l’électricité solaire quand le soleil brille) et laisse à la collectivité le problème de produire de l’électricité la nuit ou en cas d’absence de vent ou de soleil.
Qu’est-ce qui s’oppose à une conversion de l’électricité excédentaire et à son stockage sous forme de hydrogène ? Grâce à l’électricité, on produit de l’hydrogène. L’hydrogène peut déjà en partie être injecté directement dans le réseau de gaz ou, auparavant, être transformé par méthanation en gaz naturel synthétique.
Les stockages de gaz existent déjà et on cherche désespérément des alternatives au gaz russe. Ce n’est donc pas une solution ?