Les coûts de construction montent actuellement en flèche

  • Erstellt am 23.04.2021 10:46:58

WilderSueden

07.05.2022 23:27:56
  • #1

Or, là, nous commençons à argumenter avec des hommes de paille. Un pavillon individuel n’implique pas automatiquement un garage double, et une cuisine extérieure peut faire partie du bon ton dans un projet multimillionnaire. Ce n’est pas du tout la norme. Je ne connais personne personnellement dont la cuisine extérieure dépasse un simple barbecue.
Oui, l’agriculture nourrit la population. Mais la part des terres agricoles réellement utilisées pour la production alimentaire est très loin d’atteindre 100 %. Nous cultivons en masse chez nous du colza et autres en monocultures pour les brûler dans une soi-disant usine de biométhanisation ou pour les mélanger de force aux carburants sous forme de biocarburants. C’est l’un des plus grands subterfuges que je connaisse. Bio ne se réfère ici qu’à la biomasse, certainement pas à la culture. Si nous y renoncions – ou même juste cessions de la subventionner – toute discussion sur la consommation de terres par les maisons individuelles deviendrait superflue. Pour celles-ci, d’ailleurs, les énormes maisons occupant tout le terrain pourraient facilement être limitées par un coefficient d’occupation des sols plus faible.
Et même le logement collectif peut gaspiller beaucoup d’espace. Il y a plusieurs centaines de pages, j’ai posté une image satellite de ma résidence. Seule la cour intérieure représente 5000 m² d’espace mort. Aucun enfant n’y joue, aucune personne ne s’y attarde plus que le temps de traverser. C’est un aménagement tout ce qu’il y a de classique avec une pelouse et quelques buis taillés en topiaire pour faire bonne figure.
 

Kokovi79

08.05.2022 17:53:39
  • #2

Dans le monde, environ 70 à 80 % des terres arables sont utilisées pour la production d’aliments pour animaux, c’est-à-dire que si nous réduisions de moitié notre consommation de produits animaux, environ 30 % des terres agricoles pourraient être renaturalisées ou la destruction de la forêt tropicale pourrait être arrêtée. Celle-ci est surtout déboisée pour cultiver du soja destiné à nos steaks, côtelettes et poulets.
 

TmMike_2

08.05.2022 18:11:30
  • #3

C’est malheureusement un non-sens complet auquel on ne peut croire que si l’on n’a aucune connaissance dans le domaine agricole et que l’on croit aux médias actuels.
Je recommande ici la chaîne 'Moderner Landwirt' sur Youtube. Elle donne vraiment un aperçu de la production agricole allemande et des problèmes actuels.

Cela dit, 1 kg de viande génère plus de CO2 que 1 kg de soja.

Indépendamment de cela, cela a très peu à voir avec les matériaux de construction, on pourrait bientôt aussi philosopher sur la production textile au Bangladesh.

PS : je viens à l’origine d’une ferme.
Et peut-être que dans le futur, les aliments produits localement auront à nouveau une importance plus grande dans la masse.
Mais comme ils sont plus chers que chez les discounters – plutôt pas.
 

haydee

08.05.2022 19:40:13
  • #4
Pour cela, mon boucher, ma farine et mon lait ne sont pas encore devenus plus chers.
 

Scout**

08.05.2022 21:01:04
  • #5

tu voulais certainement dire terres agricoles utilisées à des fins agricoles et non terres arables !

3,2 milliards d’hectares dans le monde sont des pâturages et prairies exploités de manière extensive, 1,2 milliard d’hectares des terres arables intensivement cultivées.

La terre arable rapporte beaucoup plus qu’un pâturage – donc si c’était possible, on les utiliserait bien plus volontiers comme terres arables. Ce serait stupide de ne pas le faire !

Mais cela n’arrive presque jamais car on utilise justement ces pâturages comme tels parce qu’ils ne sont pas exploitables comme terres arables : trop secs, trop pierreux, trop montagneux, etc.

C’est pourquoi on utilise ces terrains soit pour l’élevage extensif, soit ce sont des terres incultes, de la nature sauvage... tertium (cultures arables) non datur !
 

WilderSueden

08.05.2022 21:05:47
  • #6

En plus, il ignore quelques petits détails
1. Beaucoup de terrains ne peuvent être utilisés de manière raisonnable qu’avec l’élevage. Que ce soit parce que les terrains sont trop pentus ou morcelés pour une exploitation mécanisée ou parce qu’il ne pousse tout simplement pas grand-chose à part de l’herbe
2. Tous les produits de substitution à la viande sont également incroyablement gourmands en ressources lors de leur production. Produire du lait sans vache à partir d’avoine n’est pas fondamentalement meilleur qu’avec une vache. Il en va de même pour la viande de laboratoire. Les protéines doivent venir de quelque part et l’élevage est un moyen très efficace de transformer des plantes peu utilisables en protéines.
3. L’élevage faisait partie d’une économie circulaire et en fait encore en grande partie malgré les engrais chimiques. Supprimer simplement l’élevage parce que cela sonne bien dans les statistiques ne fonctionne tout simplement pas.
4. Les pâturages sont des surfaces cultivées assez riches en espèces. Une renaturation au sens naïf de « ne rien faire pendant 100 ans » mène simplement partout à des forêts mélangées. Ce que nous appelons aujourd’hui « nature » est en vérité presque partout un paysage culturel.
5. La déforestation de la forêt tropicale pourrait être contrée de manière ciblée, par exemple en imposant des droits de douane sur le soja de ce type. Pour cela, il n’est pas nécessaire de forcer tout le monde au véganisme ni d’interdire fondamentalement les nouvelles zones à construire. Et tant que nous dépensons encore beaucoup d’argent pour cultiver dans les champs des plantes qui ne sont même pas destinées indirectement à la consommation, je refuse tout simplement l’argument général de la surconsommation des terrains.

PS : L’alimentation vegan a aussi une empreinte incroyable. Ce qui est consommé comme bananes, avocats et autres qui ne poussent absolument pas ici…
 
Oben