Oetti
13.04.2022 10:07:27
- #1
Ils font cela jusqu'à ce qu'il cherche un nouveau travail et que son successeur impose le télétravail comme condition à l'embauche ;-)
Le retour du télétravail mène dans certaines entreprises à une véritable révolte - une très grande banque allemande voulait offrir 40 % de télétravail, dans des cas exceptionnels 60 %. Bien sûr, chacun voulait être l'exception. Résultat : aujourd'hui, 60 % est la norme.
Il y a définitivement du mouvement sur le sujet du télétravail. Je travaille pour un employeur très conservateur dans la fonction publique. Avant le Covid, jusqu’à 2 jours de télétravail par semaine étaient possibles avec l’accord du supérieur direct et du chef de service. Aujourd’hui, chacun peut faire 2 jours de télétravail et en plus 20 jours par an, dont on peut presque choisir la date à sa guise et les cumuler.
Mais ce n’est pas encore la fin du débat actuel. Hier, une candidate dont le poste de direction était très attendu a refusé l’offre de contrat car les règles actuelles ne lui offrent pas assez de télétravail. La direction de l’agence en est restée bouche bée, car cela a rendu obsolète un processus de recrutement de 6 mois et le poste très attendu reste vacant.
De mon point de vue, le télétravail présente aussi des avantages évidents pour les employeurs. Notre fille est malade depuis cette nuit et n’a donc pas pu aller à la crèche aujourd’hui. Si ma femme et moi n’étions pas tous les deux en télétravail, l’un de nous aurait dû poser un arrêt maladie « enfant malade » aujourd’hui et ne pas travailler. Ainsi, aujourd’hui, nous partageons la prise en charge avec la grand-mère et adaptons nos horaires de travail autour de la petite.