je comprends ce genre de chose avec un État fédéral moche et je ne trouve pas cela grave si quelqu’un dit cela. On y vit seulement, l’État fédéral ne nous appartient pas, juste quelques mètres carrés si l’on possède un bien immobilier.
Mes parents venaient des Sudètes, montagnes, collines, forêt, beaucoup de neige, etc. Et après la guerre, ils ont été expulsés et se sont malheureusement trompés de direction, contre la volonté de ma mère. Et ils ont atterri à .... Köthen, Saxe-Anhalt. Ma mère détestait ce pays parce que c’était plat, il n’y avait rien, à perte de vue juste des champs. Il n’y avait pas de forêt où l’on pouvait ramasser des champignons ou des myrtilles, rien, nada, niente.
En février 1957, mes parents ont fui avec nous via Berlin et à travers 3 camps de réfugiés jusqu’à Ludwigshafen, parce que son frère avait auparavant travaillé là-bas à la minoterie de roulement comme meunier, mais avait déjà émigré au Canada à ce moment-là.
Les villages/banlieues autour de LU n’étaient pas beaux du tout. Les vieilles maisons se tenaient et tiennent encore dangereusement proches de la route comme des maisons en rangée, pas un arbre, pas un buisson à perte de vue, souvent même pas de trottoir. D’où mes parents venaient, les maisons étaient isolées avec un jardin tout autour.
Mais il y avait à 35 km une forêt avec des champignons et des myrtilles... Mais à part mon frère, nous ne sommes jamais devenus des "Palatins", ma fille est partie à l’étranger adolescente, moi quelques années plus tard, pour toujours aussi.
Donc on compare toujours avec ce que l’on a ou connaît, c’est ce que je fais ici aussi. Je trouve horrible qu’on vive ici comme à LA, une mer de toits jusqu’à perte de vue, pas de champs entre comme dans le Vorderpfalz, suburb après suburb mais avec beaucoup d’espaces verts aménagés.
Prix des terrains
en ce qui concerne ça, je ne comprends pas toujours ces plaintes. Là où je vis, dans la grande région de Perth, il y a toujours des terrains comme du sable sur la mer, et ils ne coûtent pas un centime de moins que ce que je lis ici, au contraire. Plus cher près de la ville, moins cher plus loin. Les revenus doivent être à peu près les mêmes. Quand je suis arrivé ici, à la moitié de 1997, ma commune comptait environ 90 000 habitants, maintenant 135 000. Dans environ un an, les premiers 200 des 900 terrains autour de chez moi seront prêts à bâtir, juste au bord de la baie et du terrain de golf. Sur la photo au nord juste à côté des maisons.
Pour du bon pain, du poisson nous faisons environ 2 fois par mois 40 km, mais seulement parce que je viens d’Allemagne et que j’apprécie le pain. Les "autochtones" ne feraient pas ça. Ils sont beaucoup moins exigeants.