Les coûts de construction montent actuellement en flèche

  • Erstellt am 23.04.2021 10:46:58

i_b_n_a_n

28.06.2022 12:51:04
  • #1

une phrase très bien formulée de manière concise qui résume beaucoup de choses correctement à mon avis ... malheureusement :eek:
Mais quelle est la perspective de ta boule de cristal, par exemple pour 2027 (avec une politique chaotique inchangée de la BCE) ?
 

danielohondo

28.06.2022 13:09:29
  • #2

Une récession l'année prochaine ou même cette année serait bien sûr meilleure de notre point de vue en tant que maîtres d'ouvrage.
Les taux d'intérêt ne peuvent pas augmenter davantage, car les obligations d'État allemandes vont baisser, ce qu'elles font déjà d'ailleurs. En plus, il y a peu de demande de matériaux de construction, en raison de la perte d'emploi des potentiels maîtres d'ouvrage, ou en temps difficiles on garde l'argent et on ne construit pas parce que l'emploi ne semble pas sûr.

Ce qui se passe ensuite, nous le savons, voir 2009 et 2021 comment les prix et l'économie ont décollé.

Un scénario possible est toutefois la dégradation de l'industrie allemande, causée par l'absence des ressources russes bon marché. Alors, plus personne ne construirait.
 

Joedreck

28.06.2022 13:32:05
  • #3
Je pense que beaucoup de personnes ici (moi y compris) ont souvent seulement des connaissances partielles et connaissent certains domaines dans le contexte économique national. Par exemple, l’offre et la demande régulent le prix, la masse monétaire détermine l’inflation, etc.
Actuellement, de nombreux facteurs se conjuguent, reliant tellement les modèles économiques de réflexion que l’on peut très vite perdre de vue l’ensemble. De plus, beaucoup considèrent la situation actuelle. Cependant, la Bourse intègre déjà les attentes.
Une rareté ATTENDUE peut donc déjà entraîner des prix plus élevés.
Personnellement, je suis d’avis que l’inflation n’est actuellement pas due à la masse monétaire, même si celle-ci est immense. Je vois plutôt là les chocs d’offre mentionnés ci-dessus, qui font grimper les prix indépendamment de la masse monétaire. Ou bien des chocs d’offre attendus... C’est pourquoi je ne vois pas non plus un grand risque de spirale salaire-prix, car à mon avis l’inflation est découplée de la masse monétaire.
L’augmentation des taux, combinée à la fin de la suspension de l’obligation d’insolvabilité, peut cependant entraîner un nettoyage rapide du marché et une récession.
Cela pourrait libérer des spécialistes et, en théorie, aussi entraîner une baisse des prix, SI la pénurie de matériaux ne maintenait pas les prix élevés. De même, les coûts salariaux augmenteront en raison de l’inflation.

Mais comme je l’ai dit, je suis loin de tout comprendre, et même si c’était le cas, il existe ici des opinions massivement différentes. En tout cas, cela reste passionnant.
 

i_b_n_a_n

28.06.2022 13:38:08
  • #4

Je suis d'accord, dans ma petite bulle (famille, amis, clientèle très diversifiée de tous les secteurs économiques) l'économie tourne encore à plein régime. Vacances coûteuses, achats sans remords, etc. Une véritable baisse de la demande n'est pas détectable. Par contre, la pénurie de main-d'œuvre qualifiée devient de plus en plus évidente. Autrement dit, la seule offre excédentaire concerne le travail :oops:
 

Oetti

28.06.2022 13:48:17
  • #5


Bof - je vois ça comme toi dans de nombreux domaines. Mais chez le concessionnaire automobile de mon beau-père, je constate une nette baisse de la demande. Les voitures restent plus longtemps sur le parking et les chiffres de vente diminuent nettement.
 

cryptoki

28.06.2022 13:50:59
  • #6
Sur le sujet des biens immobiliers existants
Ceinture de Berlin, ma petite zone de recherche personnelle de 2 km autour d’un secteur populaire de maisons individuelles. Ces deux dernières années, l’offre se limitait à une poignée de biens immobiliers et était néanmoins extrêmement surévaluée. Actuellement, l’offre augmente de jour en jour. Désormais, on compte entre 20 et 30 maisons individuelles. Les prix restent encore excessifs, mais nettement moins qu’il y a six mois. Le développement est impressionnant et palpable.
 
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