Les coûts de construction montent actuellement en flèche

Il faut mettre une lattage en dessous, on m’a dit qu’il faut au moins 5 cm de ventilation.
Donc tu prends des lattes 40x60 en position verticale, tu les visse dessus et perpendiculairement à ça, le Rauspund.
Bien sûr, il faut pré-percer pour les vis.

J'ai doublé pour obtenir l'espacement. L'isolation ne devrait pas être en contact permanent avec les planches, afin que l'air puisse circuler et emporter l'humidité. Tu dois juste voir combien d'espace il reste. Je laisserais environ 3-4 cm...
Si les planches couvrent déjà toute la longueur, tu n'as pas besoin de créer un décalage. À mon avis, ce n'est pas nécessaire au sol de toute façon. Il s'agit simplement du fait que les joints peuvent s'élargir avec le travail, et qu'en décalage, ça ne semble pas aussi béant. Au grenier, c'est en fait égal.

Il faut mettre une latte en dessous, on m’a dit qu’il fallait au moins 5 cm de ventilation. Donc tu prends des lattes 40x60 posées à la verticale, tu les visse dessus, et ensuite à l’horizontale tu mets le Rauspund. Bien sûr, il faut pré-percer pour les vis.

Pour les vis à lames, tu n’as pas besoin de pré-percer. Elles sont spécialement conçues pour être vissées directement.

Notre maître d’œuvre nous a dit que je peux poser directement sur les poutres. C’est du bois, donc ce n’est pas étanche. Mais j’ai seulement posé au milieu, autour j’ai laissé l’isolation ouverte parce qu’on n’a pas vraiment besoin de beaucoup de place. Jusqu’à présent, tout est sec depuis 1,5 ans.

Mais mettre une baguette en dessous ne peut pas être une erreur.

Tu n’es pas obligé de faire un décalage si les planches ont déjà la bonne longueur. Sinon, je le ferais simplement, car ce n’est pas plus de travail. Tu prends la pièce de fin et la remets devant, et de toute façon, tu dois couper.

Pour les vis pour lames de plancher, tu n'as pas besoin de prépercer

Il pense sûrement aux baguettes. C'est quand même mieux, elles ont sinon tendance à se fendre. Pour les lames rainurées, je suis d'accord, on n'a pas besoin de prépercer avec des vis pour lames de plancher.

S'il ne s'agissait que des 60-70 €/h facturés, on pourrait envisager, pour beaucoup de chantiers, si l'artisan n'est pas un bon choix.

Pour 30k pour des pompes à chaleur, où le matériel ne représente au maximum que la moitié du montant (et est certainement disponible pour 10k), les plombiers devraient travailler au moins pour 15k en main-d'œuvre, soit plus de 200 heures. Mais ils ne sont au plus que 6 jours avec un compagnon et un apprenti. Le reste va dans les poches des fabricants et des patrons de PAC surévalués. C’est cela qui est scandaleux, pas le fait qu'on demande 70 €/h pour un travail qualifié.

J'ai eu tellement de problèmes avec des artisans et d'autres prestataires - je fais tout moi-même, ce qui n'est pas interdit.

Plan de coûts pour la rénovation complète d'une ancienne étable avec transformation en habitation (vraiment seulement des murs en briques et une dalle au sol, ainsi qu’un plafond en béton sans isolation) : environ 90k pour 100m2 - dont 10k pour l’architecte pour la demande de permis de construire, 2k pour la statique et l’attestation de protection thermique, 20k pour les fenêtres classées de l’étable et l’électricien avec 3k pour le tableau électrique et le contrôle.
Le reste, c’est le matériel.

Donc, lorsque je visse des solives dans la construction du toit ou des planches sur les solives, je préfère percer avant. Le risque, en particulier de fendre une ferme dans ma construction de toit, je ne le prends définitivement pas.

La ventilation de 50 mm est indiquée ainsi dans ma documentation de remise pour la maison. Ce serait bête que je m’en écarte. Il s’agit en fait que l’humidité éventuellement générée dans une situation exceptionnelle puisse s’évacuer.

Et pour clore le débat pour moi. Bien sûr, le professionnel peut parfois mieux faire que moi et plus vite. Mais est-ce qu’il fait vraiment mieux sous la pression croissante… et pas seulement plus vite ? Parfois, j’ai mes doutes. Pour ma situation financière, cela signifie que pour une heure d’artisan à 70, 80 EUR, je dois travailler environ 3, presque 4 heures. Dans mon cas, souvent à l’extérieur, donc toute la journée voire toute la semaine, parfois un mois complet loin de chez moi. On réfléchit donc encore plus à si on ne pourrait pas le faire soi-même.

Et ce n’est pas non plus obligé d’être parfait à 100 %, surtout pas quand on le fait soi-même. Cette exigence est relativement nouvelle, je prétends qu’elle est apparue dans ma génération (née en 1983), plutôt plus tard.

Tout doit être immédiat. Si la cuisine reçoit 2 fours, ils doivent être là à l’emménagement, sinon il faut mettre des caches. Il ne faut surtout pas que les niches restent vides pendant plusieurs mois, etc.

Ne vous méprenez pas. Ceux qui peuvent se le permettre, tant mieux. Ce sont eux qui font vivre les artisans. Mais la plupart ne le peuvent pas. C’est pourquoi les crédits explosent…

Ça va nous retomber dessus…