Quel serait donc la meilleure protection du climat ? Ce serait de ne pas construire du tout. 150 m² pour 3 personnes, c’est complètement non écologique.
Et en plus des maisons avec une galerie ouverte. Ça ne va vraiment pas. Et là, chaque empreinte carbone est extrêmement mauvaise.
C’est objectivement vrai. C’est pourquoi j’ai déjà dit : mieux vaut être le méchant que le stupide qui est le seul à faire des sacrifices. Je me reconnais comme méchant. J’ai aussi construit.
Je trouve que le parti vert des interdictions n’a pas totalement tort. Peut-être devrait-on même interdire les maisons individuelles.
Quelle que soit la définition d’un « parti des interdictions », il est évident que nous devons parvenir à d’autres règlements pour éviter que tout ne déraille gravement à tous les niveaux. Conserver le comportement actuel et réglementer bêtement serait extrêmement stupide.
Mais on aime bien passer sous silence que la motivation était plutôt la rémunération d’injection de 60 centimes.
Non, personne ne le passe sous silence, c’est un contenu central du début de la transition vers les énergies renouvelables et, à mon avis, c’est assez intelligent pour déclencher l’avidité. Personne ne l’aurait fait sans avantage personnel important, et aucun commercial ne se serait lancé dans ce secteur sans excellentes possibilités de gain. C’est encore le cas aujourd’hui, comme on peut le lire dans les discussions sur le photovoltaïque ici.
Oui, et qui l’a payé ? Le petit homme avec sa facture d’électricité.
Le fameux « petit homme » a surtout payé la libération des grands consommateurs de la contribution de la loi sur les énergies renouvelables. C’est là que se trouve la véritable rupture de solidarité. Il ne sert à rien d’ouvrir un front contre un propriétaire d’installation photovoltaïque qui se réjouit encore aujourd’hui de plus de 50 centimes/kWh. Il ne s’est sûrement pas comporté contre l’intérêt général, même s’il obtient un bon rendement.