Bookstar
28.04.2021 20:06:04
- #1
Donc, si ici le secteur de la construction s'effondre, que les charpentiers doivent licencier des employés, alors l'État doit éventuellement intervenir. Dans ce cas, c'est aussi dû à la pandémie.
Je vois les choses de la même manière. Nous consommons plus que ce dont nous avons besoin pour une bonne vie.
Je ne suis pas aussi pessimiste pour l'Allemagne. La vente à la découpe est tout à fait acceptable et même nécessaire. La capacité d'innovation est l'élément clé.
Est-il vrai que le CO2 n'a pas de prix, bien qu'il ait des conséquences monétaires ? Ce n'est pas logique. Le marché a donc des limites.
Y a-t-il vraiment des exemples concrets de droits d'exportation ?
Je trouve le prix du CO2 ridicule. Parce qu’il prétend réguler quelque chose dont on n’a même pas la compétence. Prenons une lampe Nirol avec des LEDs, achetée sur eBay pour 12,99 depuis Shezhen, livraison gratuite. À Shenzhen, c’est la Chine qui fait les règles, pas nous. Le fait que la poste chinoise prenne les marchandises pour presque rien et transporte est aussi décidé là-bas. Le cargo navigue sous pavillon libérien. Les marins sont Philippins, le carburant est du mazout lourd, car c’est ce qu’il y a et il faut s’en débarrasser, donc il est presque donné aux armateurs. Le mazout lourd se forme dans toutes les raffineries, aucun super sans ça. Ce truc est certes toxique et plein de soufre, mais il est brûlé sur les océans et le bras de Berlin n’atteint pas jusque-là. Après le canal à l’entrée ouest, on passe au gasoil. Celui-ci a aussi été stocké là où c’est bon marché, probablement en Égypte au passage du Suez, là où il y a du gasoil révolutionnaire libyen bon marché venant de divers seigneurs de guerre. Alors, maintenant la lampe à 12,99 est à Anvers ou Hambourg ou Rotterdam. DHL fait le dernier kilomètre jusqu’à chez moi. Elle a voyagé pendant deux mois, mais arrive en bon état. Alors, madame où doit-elle maintenant appliquer le levier CO2 ? La seule voie possible est de créer des conditions pour que de tels produits puissent à nouveau être fabriqués ici à des coûts raisonnables. Comme celui avec son singe et les T-shirts Trigema : ça coûte certes 49,90 et c’est clairement plus cher que le Bangladesh, mais pas au point d’être inabordable. Donc ça trouve ses acheteurs, d’autant plus que la qualité est correcte.