Mais il faut quand même dire quelque chose ici après avoir lu tous ces messages :
En théorie, on pourrait effectivement dire que c’est injuste que quelqu’un naisse avec un handicap, et on pourrait encore énumérer sans fin d’autres choses qui sont aussi injustes.
Cependant, personne n’est responsable de l’endroit ni des conditions dans lesquelles il est né.
Personne n’est forcé de se reproduire, et si des gens en Afrique choisissent de le faire, bien qu’ils connaissent leur situation, c’est leur propre faute et non celle de la mauvaise Europe ! (Je ne recommanderais pas non plus aux bénéficiaires du revenu citoyen d’avoir des enfants).
Et franchement : si vous argumentez tous de cette façon, je pourrais aussi dire que c’est injuste que vous ayez tous une maison et pas moi ni d’autres. Mais je ne le fais pas, parce que vous n’en êtes pas responsables. C’est absurde.
Et vous, en tant que propriétaires, vous faites vous-mêmes partie des privilégiés, mais vous exigez des autres qu’ils redistribuent leur patrimoine. Ça n’a aucun sens pour moi !
Ça me glac e vraiment le dos. Je pensais qu’avec une certaine génération, ce genre d’opinions disparaîtrait simplement, mais devoir lire ça de la part d’une jeune femme d’une trentaine d’années me fait vraiment douter de notre système éducatif.
Et tu crois vraiment que le monde et le pays dans lequel nous vivons ne sont pas eux-mêmes comme ça ?
Il y a aussi de la pauvreté dans ce pays, mais au lieu de la combattre en premier lieu, on amène encore plus de migrants de la pauvreté dans le pays.
Pour toi, il n’y a que deux extrêmes : soit on est pour la migration liée à la pauvreté (et alors on est « bien » à tes yeux), soit on est contre (et alors on est un social-darwiniste très méchant).
Mais l’idée qu’il n’y a pas que du noir ou du blanc ne te vient pas à l’esprit.
On peut aussi vivre comme en Suisse, où les gens ne sont pas tellement chargés et où on considère toute la question de manière différenciée, parce qu’on a un sens naturel de ce qu’est une immigration supportable et à partir de quand c’est trop. Nous ne sommes pas obligés de mener cette politique !