On leur dit qu’ils doivent cotiser à un système de retraite défaillant,
et pourquoi cela ne change-t-il pas ? Parce qu’en Allemagne, les choses évoluent très très très lentement, le système de santé en est un autre exemple, où rien ne change.
Je vis en Australie, où dès le milieu des années 70, on « épargnait » de manière bicéphale pour la retraite, mais à l’époque ce n’était pas obligatoire pour tout le monde. Depuis 1992, la Superannuation est obligatoire. Tolentino la connaît sûrement. Le système est simple, l’employeur doit verser en plus du salaire 10,5 % (actuellement) du salaire dans un fonds d’investissement retraite. On peut choisir soi-même le fonds (et aussi investir soi-même où on veut) ou celui imposé par l’employeur. Donc on n’est pas lié à son employeur. L’État « garde un œil » sur ces fonds. On peut aussi verser soi-même jusqu’à un plafond annuel (ce qui permet d’économiser des impôts). À partir de 60 ans, on peut accéder à l’argent. À partir de l’âge officiel de la retraite à 67 ans, minimum 5 % du capital accumulé. En période de Covid, de crise financière de 2008, il fallait ne retirer que la moitié. À ma connaissance, l’Australie (en 4e position) fait partie du groupe des 7 pays qui détiennent 92 % de toutes les valeurs mondiales d’investissement retraite, l’Allemagne n’en fait pas partie.
Si les 5 % ne suffisent pas, on peut demander au gouvernement une retraite partielle étatique. L’argent provient du budget général de l’État. Ceux qui n’ont jamais travaillé reçoivent, en plus d’autres avantages, une pension d’État.
Cependant, les Australiens ont traditionnellement plus de logements en propriété que les Allemands.