C’est l’incapacité à distinguer entre la science naturelle, d’autres branches de la science, les expressions d’opinion des scientifiques ainsi que les propos de tiers sur les opinions des scientifiques, qui auparavant étaient assimilés à la science.
C’est absolument n’importe quoi. Quiconque ne correspond pas au courant dominant est impitoyablement écrasé. C’est la réalité. Il n’y a aucune preuve du changement climatique causé par l’homme. Un scientifique qui remet publiquement cela en question et peut le prouver est immédiatement mis de côté et ostracisé. C’est une dictature de l’opinion. C’est exactement comme si je devais écouter chaque jour les âneries écologistes sur DLF.
Ici et ailleurs, il n’y a qu’une seule opinion irréversible.
Donc je décris quelque chose. Directement lié à cela, tu écris un exemple type de précisément ce que j’ai décrit. Introduit par les mots :
C’est absolument n’importe quoi.
Le sens de mon commentaire était de montrer que la science naturelle en tant que méthode n’a rien à voir avec les opinions — et inversement, les opinions ne sont pas de la science naturelle. Même lorsque ce sont des opinions de scientifiques naturels. C’est pourtant très facile à comprendre ?
Et cela conduit à ce que le discours scientifique soit bien sûr une dictature, à savoir la dictature des preuves. Celui qui ne peut rien prouver par des mesures, ou qui affirme quelque chose qui contredit même les mesures, est exclu. La liberté de penser ce que l’on veut n’existe pas dans le discours scientifique naturel, car la méthodologie elle-même l’exclut d’emblée. Sinon, ce ne serait plus une méthode scientifique.
Et c’est précisément pour cela que les personnes qui, en tant que scientifiques, portent une opinion contredisant les preuves existantes, sont exclues du discours scientifique naturel. Parce qu’elles ne travaillent pas scientifiquement.
Pour le changement climatique d’origine humaine, il existe très bien des preuves (au pluriel), remontant jusqu’à la première moitié du XIXe siècle. À cette époque, l’effet de serre a été décrit pour la première fois. Il n’y avait alors ni lobby vert, ni pensée écologique moderne, l’industrialisation en était à ses balbutiements. À la fin du XIXe siècle, le lauréat du prix Nobel Svante Arrhenius voulait même allumer des veines de charbon pour réchauffer un peu la planète par le CO2. Le Suédois souhaitait une agriculture plus efficace dans son pays natal frais.
Preuve A : Entre-temps, on a mesuré spectroscopiquement les interactions des gaz à effet de serre avec le rayonnement thermique de certaines fréquences. Des millions de fois, en laboratoire, dans l’atmosphère réelle, depuis le sol, des ballons météorologiques, des satellites.
Preuve B : Le CO2 est mesurable et prouvé être un tel gaz à effet de serre.
Preuve C : Le CO2 additionnel à partir de 280 ppm a été émis par l’humanité. On le voit au fait que la proportion de CO2 avec C13 diminue mesurablement — il est mesurablement moins utilisé par les plantes à la photosynthèse et se retrouve donc aussi moins dans les combustibles fossiles. En outre, une logique pure : la combustion massive de fossiles par l’humanité est avérée, et il est connu et prouvé que cela génère du CO2. Ce CO2 doit donc être quelque part et ne peut tout simplement pas disparaître.
Preuve D : Déduction à partir des lois naturelles reconnues jusqu’à présent : on peut déduire directement des lois fondamentales l’effet de réchauffement des gaz à effet de serre supplémentaires. S’il n’y avait pas de réchauffement, les lois naturelles (ici la thermodynamique et la mécanique quantique) seraient fausses. Or, chaque jour, elles prouvent leur justesse des milliards de fois.
Quiconque (qu’il soit scientifique ou non importe peu) soutient que A - D sont incorrects doit le prouver. Parce qu’il existe énormément de preuves du contraire et parce que la méthodologie scientifique l’exige tout simplement.
Personne ne l’a jamais fait. Il y en a quelques-uns qui prétendent l’avoir fait. Ils sont réfutés par des spécialistes — mes compétences suffisent ici — en chemin vers leur bol de céréales. Eux-mêmes ne comprennent pas, tout comme leur base de fans. Cela ne rend pourtant pas la réfutation moins valide.
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Et maintenant, je referme la parenthèse : voici que quelques très rares viennent encore montrer comment ils ne peuvent pas distinguer la science en tant que méthode de l’échange d’opinions. Et lorsque j’explique cela, maintes fois, vérifiable aussi ailleurs, que se passe-t-il ? Rien. Rien ne bouge dans leur esprit, les mêmes lamentations se répètent sans arrêt.
C’est le manque de réflexion sur soi ! Et l’auto-illusion, le fait de ne même pas devoir penser à soi-même de l’extérieur va jusqu’au fait de présenter cela à soi-même et aux autres comme un « test ». Qui, bien sûr, s’est déroulé exactement comme prévu — quoi d’autre ?
Sois dit en passant, je suis contre le « cancel » et pour la contradiction. La qualité de la contradiction peut alors être évaluée par d’autres.