C’est très pessimiste. Oui, le vrai V2G n’existe pratiquement pas en dehors des projets de recherche. C’est compréhensible, car un injecteur imprévisible arrive sur le marché sans s’intégrer aux processus existants. Ça peut être négligeable avec 5 voitures, mais en plus grand nombre, elles perturbent la fréquence du réseau. En même temps, cela n’intéresse que les anciens contrats qui bénéficient encore de tarifs d’injection élevés. Pour tous les autres, cela ne fait aucune différence, ou c’est seulement désavantageux ; on aurait aussi pu injecter directement du toit dans le réseau. Cela ne deviendra intéressant que lorsque des tarifs dynamiques pour l’injection seront disponibles.
V2H est déjà disponible à l’achat, pour l’instant seulement en courant continu et à des prix absurdes, mais prochainement et jusqu’à mi-2025, plusieurs bornes murales AC de fabricants connus sont annoncées. Prêtes pour V2G, mais cela ne sera pas autorisé, tout comme aujourd’hui l’injection depuis la batterie au sous-sol.
Le courant pour locataires s’est nettement amélioré avec le paquet solaire 1 ? ou 2 ? ! Si cela est pertinent pour toi, ce n’est pas encore parfait mais infiniment mieux ! Grâce à l’installation obligatoire du IMS et à l’autorisation des compteurs virtuels de somme, il ne reste plus que les compteurs pour utilisateur final, producteur et une fois pour la connexion réseau nécessaires. Donc un compteur bidirectionnel de plus qu’il n’en faut déjà. Par logiciel, tu peux définir des répartitions arbitraires et tu n’as plus à agir en tant que fournisseur d’énergie auprès des locataires. Ceux-ci conservent leur contrat avec le fournisseur de leur choix et te paient leur part de l’électricité photovoltaïque consommée. Ton prix de vente peut être fixé comme tu veux, les aspects fiscaux sont parfois un peu spécifiques, mais en tant que bailleur il faut de toute façon s’y intéresser davantage que les salariés.
c’est aussi indiqué assez clairement dans les documents du BMF : ce sont les installations par contribuable ou société en participation qui comptent. Cela permet une exemption pour 2 installations indépendantes jusqu’à 30 kWc chacune. Je serais intéressé de savoir comment prouver que celles-ci n’appartiennent pas aux époux conjointement mais séparément. Dans la plupart des cas cela échouera probablement déjà, car le gestionnaire de réseau va se désespérer en recevant la demande pour une installation de 60 kWc.