Je vous dois encore quelque chose. La cuisine Ikea incluant le montage pour 4850,-. C’est toute une histoire en soi, et elle s’appelle le service de montage Hermes. La cuisine a été commandée le 29.6. et le montage prévu pour le 17.8. La livraison a eu lieu le 14.8. Alors, livrer, Hermes sait faire. C’est leur cœur de métier. À l’heure et sans rien oublier.
Puis est arrivé le 17.8. C’est devenu tard, plus tard, midi. Rien. Puis vers 13h00 il est arrivé. Tout seul, d’une humeur fantastiquement mauvaise, il devait monter une cuisine tout seul. Il a tout de suite dit qu’il ne finirait pas. Il a travaillé dur jusqu’à quasiment 19h00. Et il a terminé un tiers. Alors je dis, ça suffit, vous avez fini, je vois que ce qui reste à faire va être de la merde. Il emballe avec gratitude et note qu’un montage complémentaire est nécessaire, qu’on allait m’appeler, non, il ne pouvait pas communiquer le numéro, mais il était obligé quand même de percevoir aujourd’hui le salaire de montage de 859,-. C’était comme ça... je ne voulais pas lui donner ma carte bancaire, il remplit un formulaire de prélèvement que je signe.
En fait, quelques jours plus tard, son chef appelle et dit que ça continuera le 31.8., cette fois à deux, blabla, ils arriveraient vers midi, et finiraient vers 17h00 probablement. Mais le 31.8. il y a juste eu un appel, non, finalement ce ne serait pas possible, ils ne seraient pas finis ailleurs avant 18h00, et les gars devraient ensuite rentrer chez eux. Il propose le 5.9., début neuf heures. Ok, tant pis. Ce qui est, est. Mais vraiment toi et toi, pas d’abord MeierMüllerKramer. Oui, vous deux. Aujourd’hui à 10h00 ils étaient là tous les deux. Encore d’excellente humeur, ambiance comme à un enterrement. Ils doivent avoir fini chez nous à 14h00, puis ils vont à Kiel, juste pour monter quelques fronts et tout ça... je sens qu’ils se font juste bousculer, presser, vexer. Je leur fais un café et leur pose un petit pain. Les gars, ici aujourd’hui ça doit être fini, et si vous avez besoin jusque 16h00 ce sera comme ça. Fini proprement, que va faire votre chef ? Vous virer ? Alors il n’en aura plus... Bien, ils travaillent, mais on sent la pression. Nous ne pouvons pas avoir les panneaux muraux sans cadre, ça fait mieux ! Non, ça ne va pas. Et là une paroi latérale, pas nécessaire en fait. Si, il le faut. La plaque de cuisson, je n’arrive pas à la raccorder, le câble ne rentre pas. Il faut un électricien. C’est vrai, mais il n’investit pas non plus beaucoup d’imagination pour trouver une solution. Le lave-vaisselle fait toujours sauter le disjoncteur différentiel. Oui et alors ? Ça vient de la prise ou de l’appareil ? Je ne sais pas. Bon, alors on va prendre un câble enrouleur, je dis. On n’en a pas. Mais j’en ai un. Branchons-le par le câble enrouleur à la boîte d’encastrement dans le couloir. Oh, ça marche. Donc c’est la prise.
C’est comme ça tout le temps. Pour la hotte aussi. La pièce finale du haut ne va pas. Je monte moi-même sur l’échelle. Pourquoi pas ? Ça marche. Il n’est pas ravi. Alors, monter quand même. Les gars, je suis encore fâché contre votre équipe. Pour le pourboire, vous, non, pas vous. À 17h00 ils s’en vont. Finition laborieuse. Bon, l’un était un bon menuisier, tout est droit et ajusté. Il était aussi un peu plus motivé. L’autre, on pouvait le fumer dans sa pipe. Il restait beaucoup. Emballé d’origine. Trop de poignées. Trop de baguettes, etc. Je mets tout dans la voiture, pars vers 18h00 à Lübeck et le rends. 166,- de retour. C’est déjà ça. Je raconte à la dame du service Ikea ce que j’ai vécu. Je ne suis pas le seul. C’est pour ça qu’à la fin de l’été Ikea a rompu avec Hermes. Maintenant, les travaux restants sont encore chez Hermes, et leur motivation est encore pire. Est-ce fini ? Oui, je dis, sauf la connexion du four. Mais ça, c’est pour vendredi, mon électricien doit de toute façon vérifier la prise du lave-vaisselle. Il y a quelque chose qui ne va pas.
Voilà, fin heureuse, cuisine posée, Hermes, oublie ça. Photos. Karsten
