thangorodrim
08.12.2023 19:42:52
- #1
Alors les prix de la construction baissent réellement de manière significative. Les prix de la construction bien sûr, pas l’ensemble de la charge. Mais les entreprises de construction ne peuvent rien pour les intérêts.
Eh bien, on passe maintenant de la hausse réelle à la hausse nominale des coûts de construction. Pour une augmentation de 20 % avec une inflation de 10 %, on n’a probablement pas été assez audacieux. Mais pourquoi ? Avec ce manque de concurrence, que peut faire le client ? Ne pas construire ? ;-)
D’abord, les intérêts et l’inflation sont bas, les coûts de construction augmentent de façon exorbitante (j’ai récemment relu quelques posts de forums datant de 2019 et avant, où les gens se plaignaient du prix élevé de la construction à l’époque, à 2500 €/m²). Puis les intérêts et l’inflation sont élevés, les coûts de construction augmentent de façon exorbitante. Le matériau devient plus cher, les coûts de construction augmentent. Le matériau devient moins cher, mais le travail devient plus cher, les coûts de construction augmentent.
Maintenant, le péage pour poids lourds est augmenté ou restructuré, nous allons découvrir l’impact immense du transport des pièces de maison sur les coûts, car ceux-ci vont naturellement augmenter de façon exorbitante (cela a déjà été avancé dans ce forum comme cause supplémentaire de hausse des coûts).
Une étude récente de Roland Berger prévoit une reprise du secteur de la construction à partir de 2025, probablement ce n’est qu’à ce moment-là que l’on pourra à nouveau augmenter les coûts de construction de manière réelle.
Probablement plus important pour les coûts de construction que la polémique ci-dessus : en décembre 2022, une reprise à partir de 2024 a été prévue dans une étude d’un partenaire d’EY Parthenon nommé Reineke. L’auteur a évoqué une « digitalisation complète à travers tous les secteurs », qui pourrait le plus augmenter la productivité et aider le plus à « amortir les hausses actuelles des coûts ». Quelqu’un sait-il si quelque chose est activement fait à ce sujet ou si le secteur de la construction se concentre actuellement uniquement sur des revendications de « fonds spéciaux » comme solutions possibles à la crise ?
Un commentaire de Monsieur Hundertmark (qui n’a pas encore adopté l’euro non plus) va dans le même sens, avec une comparaison un peu bancale selon laquelle, en termes de productivité pure, un hypothétique ouvrier du bâtiment qui pouvait construire une maison en 1991 mettrait aujourd’hui le double de temps, alors qu’un ouvrier de l’industrie automobile dans le même temps (depuis 1991) ne produit pas une mais deux voitures. D’accord, la maison en tant que produit est devenue plus complexe, mais c’est aussi le cas pour la voiture. Je suppose que la digitalisation n’est dans l’intérêt de personne, car elle ouvrirait la voie à un marché plus transparent et moins rigide.