nordanney
08.12.2024 14:05:08
- #1
Qui reçoit ces intérêts ?
Investisseurs internationaux, banques, assurances, fonds, investisseurs particuliers, etc.
Ce sont généralement des obligations d’État très liquides et négociables, des bons du Trésor, des obligations fédérales, etc.
Il s’agit généralement de prêts à échéance finale, alors que de nouveaux prêts sont contractés chaque année. C’est pourquoi ils sont en général renouvelés. Le concept de remboursement du point de vue privé n’a que peu à voir avec cela.
À échéance finale à 0,5 % d’intérêt sont remplacés par des prêts à échéance finale à 3,5 % d’intérêt. Prêts à échéance finale comme dans la plupart des fonds ou des sociétés de logement également.
C’est embêtant quand on augmente la dette totale (et pas seulement en valeur nominale, mais aussi par rapport à la performance économique d’un pays) et qu’en plus il faut payer des intérêts croissants. C’est pourquoi la dette est souvent considérée comme mauvaise – mais pas toujours.
Pourquoi alors, si c’est un problème, par exemple Schäuble n’a-t-il pas remplacé en pleine période de taux d’intérêt historiquement bas les anciennes dettes chères par des emprunts longs bon marché au maximum possible ? Il ne l’a pas fait, car la nouvelle dette est toujours très mal vue. Là aussi, le reste du monde n’a pas compris l’Allemagne.
Bonne question, prochaine question. Mais pour cela, les Allemands se sont nettement mieux financés à moyen terme (avec les obligations à 30 ans avec parfois des intérêts négatifs).
Sur un milliard d’euros à titre d’exemple (plus a été refinancé), l’Allemagne économise par rapport à l’Autriche environ 600 millions d’euros d’intérêts sur le long terme.
La Rhénanie-du-Nord-Westphalie a aussi émis des emprunts sur 100 ans.
Mais cela ne correspond pas à la question de l’endettement, c’est un autre sujet.
Passons à ma première question : la génération suivante possède-t-elle peut-être aussi les titres de créance, reçoit-elle donc aussi les paiements d’intérêts ? Du moins en partie ? On n’en parle jamais, alors que les paiements d’intérêts et le remboursement ne disparaissent pas simplement dans l’oubli. Pourtant, c’est ce que l’on fait croire...
Hein ? J’ai déjà écrit qui achète les titres. La génération suivante n’en profite pas, à part payer des impôts pour permettre à l’État de verser ses intérêts.