Ceci est sans logement ni chauffage, il s'agit d'environ 40 milliards au total.
Comme d'habitude, ce sont les plus faibles qui sont frappés.
Comparez les 40 milliards avec :
- environ 100 milliards estimés cachés chaque année (bien sûr principalement par les super-riches).
- L'Allemagne est en troisième position des pays avec le plus de super-riches (3 330 personnes >100 millions USD de patrimoine). On ne connaît pas exactement l'ampleur de ces patrimoines, mais ils sont estimés entre 1,4 et 2 billions d'euros.
- De plus, les études supposent qu'environ la moitié de ces patrimoines est héritée, donc acquise sans effort par les propriétaires !
- environ 400 milliards EUR sont hérités ou donnés chaque année
- des exonérations fiscales de 2,1 milliards rien que pour 2023 pour 26 bénéficiaires et héritiers « nécessiteux » (qui n'étaient pas liquides à ce moment-là parce qu'ils avaient placé leur patrimoine dans des sociétés holding : examen des besoins d'exonération - la date de référence est fixée par l'héritier/bénéficiaire). Cela donne un taux d'imposition inférieur à 0,3 %.
Des situations similaires existent aussi pour les paiements de dividendes d’entreprises. En versant à une société holding ou une fondation, on peut reporter à plus tard l'impôt sur les plus-values.
- Les 10 % les plus riches détiennent 67 % de la richesse totale, les 50 % les plus pauvres n’ont que 1 %.
- La nouvelle richesse revient à 81 % aux 1 % les plus riches et seulement à 19 % aux 99 % les plus pauvres.
- Il y a 249 milliardaires et 14 millions vivent dans la pauvreté.
À cause de cela, les riches partent tous ?
1. Impôt sur la sortie du pays
2. Où ? En matière d’impôts sur la fortune, l’Allemagne est une oasis fiscale et se situe sous la moyenne internationale en proportion du produit fiscal total.
3. Les familles les plus riches résidaient déjà en Allemagne avant la suspension de l’impôt sur la fortune, y ont donc vécu et payé leur impôt consciencieusement sans envisager de partir.
À propos des bénéficiaires du Bürgergeld (environ 5,5 millions) :
- 1,8 million d’incapables de travailler : enfants et adolescents de moins de 15 ans ou à partir de 15 ans en formation ou à l’école
- 2 millions ne sont pas disponibles, ce sont des parents isolés ou qui s’occupent de proches, pouvant travailler seulement de façon limitée parce qu’ils doivent prendre soin de leurs enfants/proches. Ce n’est pas le manque de volonté de travailler, mais le manque de places de garde/structures de soins finançables.
- dont 800 000 complémenteurs de revenus (oui, les personnes qui travaillent peuvent aussi être bénéficiaires du Bürgergeld !)
restent 1,7 million qui pourraient en principe travailler. Mais deux tiers d’entre eux n’ont pas de diplôme professionnel et la plupart ont des problèmes de santé.
Et en face, il y a 676 000 postes vacants enregistrés...
Alors maintenant, réfléchissez : doit-on totalement surveiller 16 000 soi-disant « total-refuseurs » (ceci inclut aussi les personnes qui ont manqué un rendez-vous à plusieurs reprises, ce qui peut aussi être dû à des problèmes psychiques ou autres problèmes de santé, à des surcharges cognitives ou intellectuelles) (car ce n’est que comme ça qu’on peut leur retirer toute source de subsistance, puisque la Constitution garantit à chacun une vie digne - et même là cela serait discutable).
Ou vaut-il mieux mettre l’argent et les efforts nécessaires dans la poursuite des fraudeurs fiscaux et la mise en œuvre d’un impôt sur la fortune ?
En passant, le Bürgergeld n’est pas suspecté d’atterrir dans le matelas. Il est utilisé à 100 % dans la consommation et stimule l’économie, ce qui signifie à son tour plus de recettes fiscales, il n’est donc pas simplement perdu.