Teimo1988
28.11.2024 13:44:38
- #1
Enfin la pause déjeuner. Désolé, encore un peu long, mais c’est comme ça.
Tu part simplement du principe que les personnes en bonne santé préfèrent volontairement vivre du Bürgergeld plutôt que d’aller travailler. As-tu déjà vécu avec environ 30 % du revenu médian ? Ce n’est pas quelque chose que l’on fait volontairement. Comme je l’ai dit, le nombre réel de ces refusants conscients totaux est inconnu, car les identifier nécessiterait un effort énorme en personnel, en bureaucratie et en finances ; cela exigerait plusieurs semaines de contrôles, éventuellement une surveillance par des détectives, des expertises psychologiques et médicales pour rendre la procédure à peu près juridiquement sûre. Le chiffre de 14-16 mille se base sur le nombre de sanctions appliquées, qui, comme je l’ai dit, sont aussi prononcées en cas de simples absences répétées aux rendez-vous. Il y a aussi des personnes psychiquement malades qui ne savent pas où aller, pourquoi elles doivent se présenter et quelles conséquences les menacent. Avant donc de couper toutes les prestations, il faut s’assurer que la personne est pleinement capable de travailler, de comprendre ce que signifient les sanctions, quelles sont les étapes les conduisant à cela, et ensuite la personne doit quand même décider de ne pas reprendre une activité. En outre, il faut déterminer de manière irréfutable si le travail est vraiment acceptable, car c’est également individuel et non pas déductible de façon générale.
Mon avis personnel est que quelqu’un qui vit volontairement du Bürgergeld alors qu’il serait physiquement capable de travailler a très probablement des limitations psychiques ou cognitives. Et il faudrait que tu exclues cela avant de refuser à quelqu’un un minimum vital absolu.
Encore une fois, il y a des leviers bien plus importants que cibler ce que l’on appelle les refusants totaux. Je ne veux pas que l’on gaspille l’argent des contribuables à faire de la politique symbolique pure qui ne change rien à l’état général.
D’ailleurs, la France et l’Italie ont un taux de prestations sociales plus élevé que l’Allemagne.
Et écoute, si tu ne veux aucune protection sociale et préfères l’anarcho-capitalisme, tu peux maintenant émigrer en Argentine, tu n’iras probablement pas mieux, mais au moins tu sauras que tout le monde y est logé à la même enseigne...
Un impôt sur la fortune pourrait nous rapporter 80 milliards par an avec des abattements correspondants et un taux de frais de procédure de 3 %.
Les riches ne deviendraient pas plus pauvres, ils s’enrichiraient juste moins vite. Comment peut-on exiger une politique indigne pour des peanuts tout en défendant les privilèges de ses propres exploiteurs ? C’est schizophrénique.
La plupart ici ne sont pas concernés. Que vous puissiez en faire partie un jour est un MENSONGE, un conte qui vous est raconté pour que vous obéissiez et frappiez davantage vers le bas et les côtés au lieu de viser les vrais parasites.
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Oui, la Pologne a des conditions plus strictes pour les réfugiés ukrainiens que l’Allemagne. Ce qui a surtout conduit la plupart des Ukrainiens à quitter simplement la Pologne. Je ne peux pas juger cela légalement pour la Pologne, mais en Allemagne, ce n’est pas différent selon le droit constitutionnel. Les Ukrainiens bénéficient d’une protection subsidiaire en tant que réfugiés de guerre et, à ce titre, ont droit au Bürgergeld. Par conséquent, il s’agit d’une tromperie de la part des politiciens de l’Union/FDP de réclamer maintenant de verser moins aux Ukrainiens, ce serait tout simplement inconstitutionnel.
D’ailleurs, le nombre d’Ukrainiens sans emploi est aussi exagéré, car parmi les quelque 1,1-1,2 millions d’Ukrainiens en Allemagne,
894 000 sont en âge de travailler (environ 290 000 < 15 ans, environ 124 000 > 65)
531 000 sont déclarés aptes au travail
En août 24, 221 000 étaient employés sous contrat soumis à l’assurance sociale, en plus 51 000 en emploi marginal.
100 000, non inscrits au chômage, suivent des cours d’intégration et réduire ici la barrière linguistique à un détail négligeable est pour le moins tendancieux. Bien sûr, l’allemand est beaucoup plus difficile à apprendre et en même temps la diffusion du russe ou de l’ukrainien dans les lieux de travail allemands est moindre.
206 000 sont inscrits au chômage. Ils n’ont pour la plupart aucune formation professionnelle achevée, ils peuvent donc seulement être employés comme aides, apprentis ou stagiaires, où il n’y a justement pas de pénurie marquée.
À l’échelle européenne, le taux d’emploi des Ukrainiens en Allemagne est dans la moyenne, on ne peut donc pas dire que le Bürgergeld entraîne un chômage excessif des Ukrainiens.
Ce sont des arguments que je ne peux pas comprendre. C’est la même chose que dire que les refus à la frontière sont contraires au droit de l’UE. Bien sûr, on peut faire ça, tout comme on peut réduire le Bürgergeld à des tickets repas et des lits superposés dans un hébergement collectif (je ne dis pas que je le souhaite).
Ce sont des valeurs que doit négocier une société et on ne peut pas se référer à des processus bureaucratiques quelconques. C’est justement ce genre de renvois qui crée une extrême désaffection pour la politique, du moins chez moi.
On peut sûrement aussi taxer davantage les riches. En tant que société, on peut faire toutes sortes de choses. Mais chez nous, on dit toujours que cela ne marche pas pour une raison inconnue.
Selon moi, un référendum / une démocratie directe aiderait énormément ici.