Cela ne correspond cependant pas à la question de la dette,
Qui, d’ailleurs, reste sans réponse de ta part : Si l’étranger (notamment les États-Unis et la Chine en tant qu’acteurs principaux) ne veut plus financer les déficits mondiaux par l’endettement, comment le modèle allemand d’excédent peut-il encore fonctionner, si l’endettement propre n’est pas non plus souhaité ?
Extrait d’un article récent...
"La Grèce reste sur une trajectoire de croissance constante. Alors que dans certains États membres de l’UE, l’économie stagne déjà depuis deux ans ou même régresse, le produit intérieur brut (PIB) grec a augmenté de 2,3 % au deuxième trimestre. Il a ainsi crû presque quatre fois plus rapidement que la performance économique moyenne des pays de l’UE, qui a progressé de 0,6 %. Pour l’ensemble de l’année 2024, le gouvernement grec prévoit une croissance de 2,2 %. En revanche, la Commission européenne ne prévoit en moyenne que 0,8 % pour les 27 États membres cette année."
Oh s’il te plaît, tu es pourtant toujours celui avec les diagrammes (c’est dit de manière positive et sérieuse). Si seulement tu avais soumis l’extrait d’article que tu cites à la même vérification… désolé, ici je vois un biais de confirmation à l’œuvre, à mon avis personnelle.
Un regard simple sur Statista :
- Le PIB de Grundriss est un peu en dessous de celui de 2004 – sans crise, cela ferait 20 ans (!) de croissance nulle
- Le taux de chômage est de 11,1 %, ce qui est même plus élevé qu’en 2004 – après avoir grimpé à plus de 25 % suite aux mesures de redressement
Ils ont donc obtenu ces chiffres à court terme apparemment positifs en cassant tellement de choses que la reconstruction qui suit génère complètement la croissance. Applaudissements, ça marche toujours et partout.
Alors l’augmentation des pensions sera soudain perçue comme un investissement ou la retraite anticipée
Une augmentation des pensions et un départ anticipé à la retraite sont, économiquement parlant, deux choses totalement différentes. La première génère des revenus pour les entreprises, car les retraités ont un taux d’épargne faible et donc stimulent la croissance. Le départ anticipé à la retraite peut par contre être un suicide économique, car il réduit la ressource réelle qu’est la force de travail.
Donc ce n’est pas si simple avec « investir dans l’avenir » vs. consommation. Il faut aussi que quelqu’un utilise les investissements et ait encore de l’argent pour cela. Et a déjà souligné que les investissements immatériels tels que l’éducation sont aussi, au sens strict, des dépenses de consommation, car ils comprennent les salaires des éducateurs et des enseignants.
Lié et pourtant de nouveau dans le sujet : concernant la hausse des coûts de construction depuis 2015, quelle part revient à l’augmentation des salaires, quelle part aux coûts des matériaux, et combien les entrepreneurs ont-ils encaissé en augmentation de profits ? Quelqu’un a-t-il déjà fait cette ventilation (moi, je suis trop paresseux un dimanche pour chercher ça moi-même) ?