Pourquoi les prix de la construction ne baissent-ils pas ?

  • Erstellt am 15.05.2023 08:17:32

nordanney

10.07.2024 08:51:57
  • #1

Donc, tu approuves aussi le vol en magasin, le vol à main armée, le cambriolage et autres délits mineurs similaires ? Car c'est uniquement grâce à cela que beaucoup peuvent mener une vie "décente" ?
 

bastel2109

10.07.2024 09:13:14
  • #2


Le vol avec violence et le cambriolage sont des délits mineurs ?

Pour moi, il y a une différence entre le fait qu'un "individu" ou la prétendue "société" (à cause du manque de recettes fiscales) soit "lésée". Sans le travail au noir, beaucoup d'activités ne seraient peut-être pas du tout exercées, cela est-il aussi pris en compte dans ces statistiques ?
 

nordanney

10.07.2024 09:32:40
  • #3

Le travail au noir et la fraude fiscale le sont apparemment. Pourquoi alors pas tout ce qui a trait au vol ?

Dommage cette façon de voir les choses. Donc pour la société ce n’est pas un crime, mais pour l’individu oui ? Le vol en magasin et le cambriolage sont donc légitimes, puisqu’ils ne portent pas non plus préjudice à l’individu, mais à la société sous forme de compagnies d’assurance ?

Cela ne doit pas jouer de rôle dans l’analyse. Mais oui, elles seraient sans doute exercées, car sans travail au noir il n’y aurait pas d’alternatives.
 

HausiKlausi

10.07.2024 09:33:40
  • #4


D'où vient cet égoïsme ? Telegram ? Internet ? RTL II ? Tout le système sociétal repose sur la confiance entre les gens. Mais c’est justement le principal problème dans notre pays en ce moment. Beaucoup pensent jusqu’à leur propre clôture de jardin et ne peuvent pas imaginer que les actions individuelles ont aussi des conséquences pour les autres. Ce sont les mêmes personnes qui pensent qu’ils peuvent simplement monter dans un train sans billet, puisqu'il fonctionne de toute façon...
 

chand1986

10.07.2024 09:39:28
  • #5

C’est justement cette distinction qui est par définition asociale. Car si tout le monde voyait les choses ainsi, le préjudice pour l’individu serait de nouveau le même que s’il était directement lésé.

Le fait que ce ne soit pas le cas est dû à cette majorité qui respecte les règles. C’est uniquement grâce à eux que l'on peut même avancer "l’argument" que le dommage réparti est tolérable.

Logiquement déduits, les travailleurs au noir sont des passagers clandestins. Il faut alors aussi s’assumer pleinement et l’assumer.
 

Buchsbaum066

10.07.2024 13:51:25
  • #6
Alors j'ai fait un rapide calcul. Ne m'obligez pas maintenant à être précis sur un Döner. mais l'ampleur du travail au noir en Allemagne a été estimée à près de 500 milliards selon Statista.

Pour illustrer, cela reviendrait à ce que chaque citoyen allemand mange 1000 Döner par an (6 € par Döner) qui seraient aussi vendus au noir. Chacun d'entre nous, enfants en bas âge et retraités compris, devrait donc avaler environ 3 Döner par jour. Impossible.

Donc, je considère exclue une telle ampleur du travail au noir.

Comme mentionné, le travail au noir est une légitime défense face à un État envahissant. Nous avons un taux d'imposition et de charges de plus de 50 %. Cela ne peut plus durer. Avec les impôts indirects, nous serions largement au-dessus de 70 %.

J'ai fait ce calcul il y a quelque temps pour mes collègues de la production. Le patron ordonne du travail le samedi de 6h à 12h en été pendant 4 semaines. Prenons un salaire horaire brut de 13 euros. Oui, le chef d'entreprise respectueux des règles en Bavière ne payait pas plus. Il reste à cause de la progressivité fiscale 7 euros nets. Multipliés par 6 heures, cela fait exactement 42 euros nets.

Beaucoup de collègues ont un trajet de 40 km. Cela fait 80 km aller-retour avec une consommation nette de 6 litres d'essence à 1,70 € soit 10 euros pour le carburant. Il reste au collègue 32 euros nets.

Sur le chemin du retour, un café à la station-service pour 4 euros et peut-être une saucisse pour 3 euros. C'est samedi et on veut aussi se faire plaisir, on travaille dur après tout. Il reste effectivement 25 euros nets au ouvrier qualifié pour un job du samedi.

Oui les amis, c'est ainsi que la réalité se présente pour beaucoup de gens dans ce pays. Qui a encore envie de fournir des efforts ?
Malgré une semaine de 6 jours, à la fin du mois le compte est à découvert.

Mais selon la politique, nous avons besoin de plus d'heures supplémentaires et on veut aussi supprimer la journée de 8 heures. Nous devons travailler plus, dit la politique.
 
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