Buchsbaum
07.10.2023 08:31:03
- #1
Les réseaux de chaleur de proximité ne sont cependant pas des réseaux de chaleur urbains. Il y a déjà des différences.
La chaleur urbaine est livrée de loin, comme son nom l’indique. Rien que pour cela, elle est nettement plus chère. La construction neuve est presque impossible et à peine abordable dans les villes très densément peuplées. En zone rurale, ce n’est pas rentable.
Ici, il faut que ça fonctionne avec la chaleur de proximité. Dans mon village voisin d’environ 150 habitants, il y a un bon exemple. Une unité de biogaz située à environ 3 km a installé un réseau de chaleur de proximité dans le village et a raccordé les maisons sur une base volontaire. Je l’aurais fait immédiatement, mais malheureusement ce n’est pas possible dans mon village. Le maire voulait aussi construire une nouvelle unité de biogaz pour notre village ainsi qu’un autre. Cela a été refusé par le district.
Mais si nous voulons chauffer la zone rurale avec du biogaz, de la biomasse ligneuse et d’autres matières premières renouvelables, alors nous aurons certes un arrière-train chaud mais plus rien à manger. Je ne peux utiliser les surfaces agricoles qu’une seule fois.
Nous voulons installer des éoliennes sur nos champs, cultiver du maïs et d’autres fruits pour les unités de biogaz, installer encore des panneaux photovoltaïques sur des terrains agricoles. Nous cultivons du colza pour le biocarburant, des betteraves sucrières pour le bioéthanol. Il reste de moins en moins de surface pour la production alimentaire proprement dite.
Les grandes entreprises énergétiques envoient déjà leurs représentants et offrent aux agriculteurs un loyer multiplié par dix s’ils louent des surfaces pour le photovoltaïque.
Ne vous leurrez pas. Nous, en Allemagne, sommes vraiment malades et tellement cassés, cela ne donnera rien de raisonnable dans un avenir prévisible.
J’étais en vacances en Croatie. En moins de 2 ans de construction, des Chinois ont construit ici un pont vers la péninsule de Pelješac.
Avec cela, 2 tunnels et un petit pont.

Et alors que nous n’avons pas été capables en Allemagne de construire un réseau de fibre optique, que nous y travaillons encore aujourd’hui et que nous courons 20 ans après le temps, nous construisons un réseau de chaleur urbain, de proximité et électrique en un temps record. Au lieu de construire de nouveaux ponts, on démolit et on ferme chez nous. Notre réseau de téléphonie mobile est lacunaire comme dans à peine un autre pays. Pour cela, les opérateurs ont dû acheter des licences extrêmement chères.
L’État a certes généré de beaux revenus, mais nous avons en retour l’un des réseaux mobiles les plus mauvais et les plus chers du monde.
Peut-être devrions-nous, allemands, lentement renoncer à être le nombril du monde. Ça descend en flèche !
La chaleur urbaine est livrée de loin, comme son nom l’indique. Rien que pour cela, elle est nettement plus chère. La construction neuve est presque impossible et à peine abordable dans les villes très densément peuplées. En zone rurale, ce n’est pas rentable.
Ici, il faut que ça fonctionne avec la chaleur de proximité. Dans mon village voisin d’environ 150 habitants, il y a un bon exemple. Une unité de biogaz située à environ 3 km a installé un réseau de chaleur de proximité dans le village et a raccordé les maisons sur une base volontaire. Je l’aurais fait immédiatement, mais malheureusement ce n’est pas possible dans mon village. Le maire voulait aussi construire une nouvelle unité de biogaz pour notre village ainsi qu’un autre. Cela a été refusé par le district.
Mais si nous voulons chauffer la zone rurale avec du biogaz, de la biomasse ligneuse et d’autres matières premières renouvelables, alors nous aurons certes un arrière-train chaud mais plus rien à manger. Je ne peux utiliser les surfaces agricoles qu’une seule fois.
Nous voulons installer des éoliennes sur nos champs, cultiver du maïs et d’autres fruits pour les unités de biogaz, installer encore des panneaux photovoltaïques sur des terrains agricoles. Nous cultivons du colza pour le biocarburant, des betteraves sucrières pour le bioéthanol. Il reste de moins en moins de surface pour la production alimentaire proprement dite.
Les grandes entreprises énergétiques envoient déjà leurs représentants et offrent aux agriculteurs un loyer multiplié par dix s’ils louent des surfaces pour le photovoltaïque.
Ne vous leurrez pas. Nous, en Allemagne, sommes vraiment malades et tellement cassés, cela ne donnera rien de raisonnable dans un avenir prévisible.
J’étais en vacances en Croatie. En moins de 2 ans de construction, des Chinois ont construit ici un pont vers la péninsule de Pelješac.
Avec cela, 2 tunnels et un petit pont.
Et alors que nous n’avons pas été capables en Allemagne de construire un réseau de fibre optique, que nous y travaillons encore aujourd’hui et que nous courons 20 ans après le temps, nous construisons un réseau de chaleur urbain, de proximité et électrique en un temps record. Au lieu de construire de nouveaux ponts, on démolit et on ferme chez nous. Notre réseau de téléphonie mobile est lacunaire comme dans à peine un autre pays. Pour cela, les opérateurs ont dû acheter des licences extrêmement chères.
L’État a certes généré de beaux revenus, mais nous avons en retour l’un des réseaux mobiles les plus mauvais et les plus chers du monde.
Peut-être devrions-nous, allemands, lentement renoncer à être le nombril du monde. Ça descend en flèche !