C’est pareil pour les excédents d’exportation évoqués ici. Si tout cela finit dans des fonds quelconques de l’UE, l’argent se perd dans la bureaucratie et une partie arrive peut-être dans la région méditerranéenne.
Regarde, juste un exemple de la façon dont une opinion sans connaissance se forme. Nous avons aussi des excédents d’exportation avec les pays de la région méditerranéenne que tu as mentionnée ici. Cela signifie que l’argent circule de là-bas vers l’Allemagne, pas l’inverse. D’ailleurs, la quantité nette d’argent reçue des autres pays de la zone euro se voit dans les fameux soldes TARGET2 avec ces pays.
L’Allemagne accumule toujours de nouvelles dettes ces dernières années.
Une broutille, quand on regarde les volumes concernés par la chute de la demande étrangère.
Tu ne réponds même pas à l’argument fondamental que les revenus de l’un doivent être les dépenses de l’autre et que, par conséquent, l’épargne à un endroit oblige nécessairement l’endettement à un autre. Pourquoi pas ?
Il y a aussi des pays avec une dette publique moins élevée et une bonne situation économique, par exemple le Danemark, la Suède, la Norvège, la Suisse, les Pays-Bas, la Corée du Sud.
Oui. Il y en a deux types : les pays à excédent d’exportation (Norvège, Suisse, Pays-Bas) et les autres. Les autres fonctionnent soit par la croissance de la dette publique (Corée du Sud), soit par des charges sociales beaucoup plus élevées qu’en Allemagne, chacun cotise à la retraite légale, plus globalement plus d’impôts (Suède).
D’ailleurs, la Corée du Sud a en valeur absolue le niveau d’endettement le plus bas, mais en relatif les plus fortes augmentations. Cela vient simplement d’un niveau beaucoup plus bas. Donc plus de % du PIB chaque année en nouvelles dettes. Chaque année !
Et maintenant il y a un troisième type : l’Allemagne. Il faudrait que ça marche sans plus de dettes, sans plus d’impôts, sans dépendance à l’étranger, donc manifestement sans cerveau non plus. Je suis curieux de voir combien de temps on peut vivre sans cerveau.