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Respect… je viens de recevoir une réponse à mon mail… c’était rapide !

« …Sur ce champ, on a pulvérisé aujourd’hui contre la mauvaise herbe folle avoine.
L’herbicide Pontos, avec un effet au sol à 100 %, a été appliqué… »

Maintenant, je dois d’abord me renseigner sur ce qu’est l’herbicide « Pontos ».

J’ai travaillé plusieurs années dans la recherche et le développement de produits phytosanitaires et je m’y connais un peu.
Les principaux composants de « Pontos » sont le picolinafène (poids % : 8,74) et le flufenacet (poids % : 20,98).
Le flufenacet est une substance CMR.
CMR signifie : C : cancérogène M : mutagène R : toxique pour la reproduction — nuit à l’enfant à naître et peut affecter la fertilité.

Le produit de dégradation trifluoacétate (TFA) est détectable dans les eaux souterraines et est difficile à éliminer lors du traitement de l’eau potable.
Les produits contenant du picolinafène sont d’ailleurs interdits en Suisse.

Cela ne sonne pas vraiment bien.

Parfois, on ne veut même pas savoir. Le produit semble être autorisé, il est disponible à chaque coin sur Google.

J'avais lu qu'il est nouvellement approuvé. Je suppose qu'il est plus respectueux de l'environnement que par exemple le [Glypostat].

Respect… je viens de recevoir une réponse à mon mail… c’était rapide !

« … Sur ce champ, aujourd’hui, un traitement a été fait contre la mauvaise herbe Phalaris.
L’herbicide Pontos, avec une efficacité à 100% au sol, a été appliqué… »

Maintenant je dois d’abord me renseigner sur ce qu’est l’herbicide « Pontos ».

Et ensuite ? Qui était là en premier ? L’agriculture ou le lotissement ?

C’est comme ces gens qui construisent pas cher près de l’aéroport et qui se forment ensuite en associations de riverains contre le bruit des avions.

Incroyable.

Comme toujours, c'est la dose qui fait le poison. Si cela t'intéresse, , tu peux consulter à ce sujet des résultats de tests assez détaillés issus d'expériences sur les animaux à l'EPA (US Environmental Protection Agency). Le flufénacet figure sur la liste noire de Greenpeace, une autre source d'information. En tant que amateur (je le suis aussi), il est difficile d'évaluer cela de manière objective. Nous vivons dans un monde où l'excitation et la sape de la confiance sont tout autant un commerce que les comportements nuisibles à l'environnement. Cela nous rend très facilement incertains et rend difficile la mise en perspective des faits. Je choisirais de ne pas céder à la peur et à la panique.