À certains endroits, j'ai le sentiment qu'on peut aussi exagérer avec la naïveté du profane.
Je peux te dire comment vendre des cerises, des girolles ou autres délices. Mais les choses liées à la construction ne sont tout simplement pas mon domaine. Désolé, mais je n'ai pas eu l'idée de demander si on pouvait monter quelque chose dans un mur en parpaing calcaire et pas dans un mur en plaques de plâtre, ou bien l'inverse... à la place, on aurait pourtant pu aussi demander au maître d’ouvrage s’il était conscient qu’un mur en parpaing calcaire n’est pas destiné à des installations encastrées, et comment il envisage de résoudre son ameublement et ses rangements. Peut-être pas exigible légalement, mais cela aurait été orienté client. Mais ne creusons pas le sujet ; ici je prends les coûts supplémentaires sans râler même si ça m’agace.
Cette fenêtre restera probablement à jamais dans les annales de ce forum, au cas où quelqu’un voudrait un exemple concret de la différence de qualité entre un architecte interne et un architecte maître d’œuvre général.
La qualité de la planification que le client peut attendre est, du point de vue légal, la même pour les deux. Ils doivent donc être également tenus responsables et répondre en cas de défauts de planification. Je trouve incohérent de présenter, d’une part, l’architecte maître d’œuvre général comme globalement moins bon, puis d’autre part de le protéger globalement en affirmant qu’il ne s’agit pas d’une erreur de planification ou d’exécution.
Au plus tard en troisième instance, il tombe sur un juge qui, lui-même ou par des experts, apporte suffisamment de compétence technique pour lui opposer que les plans d’exécution contiennent toujours, sauf indication explicite contraire, des dimensions brutes.
Il ne faut pas se tromper. Il ne s’agit pas de convaincre un juge de ce qui figure habituellement ou non dans les plans d’exécution. Il s’agit plutôt de ce que le fournisseur aurait dû faire pour expliquer cela au client. Si même chez un juge en troisième instance il faut qu’un expert explique pourquoi, comment peut-on attendre du profane qui construit qu’il le sache simplement au moment de la conclusion du contrat ?
Dans le cahier des charges, les plans faisaient partie du contrat, et l’opinion juridique de l’avocat ne peut être déduite que de la partie texte.
Faisaient partie intégrante du contrat uniquement les plans des étages, pas le plan d’exécution.
Concernant la fenêtre :
Là encore, en tant que profane, je ne comprends pas ce qui suit. Un élargissement de porte serait donc un énorme problème statique et économiquement à peine réalisable, mais installer maintenant une fenêtre inexistante en plus, ce n’est pas un problème ? Vous m’avez dit qu’une fenêtre à des coûts raisonnables, ce n’est vraiment pas envisageable (comme vous le dites pour tous les points).