Vraie histoire.
Si l'Allemagne n'avait pas remis en marche les centrales à gaz à l'été 2022 et consommé ce gaz alors extrêmement rare et cher, la France aurait dû arrêter une grande partie de son industrie.
Ce sera intéressant lorsque les Français nous reprocheront à nouveau quelque chose, ce qu'ils ont d'ailleurs toujours très bien su faire... boire régulièrement, par exemple...
Pour ce qui est de la façade... oui, cela arrive quand des profanes réfléchissent.
En hiver, tu as une intensité d'ensoleillement plus faible, une durée d'ensoleillement beaucoup plus courte (16 heures de soleil en été, 8 heures de soleil en hiver...) et en hiver généralement un temps moins favorable.
À cela s'ajoute le problème de l'ombre, notamment dans les zones densément bâties, tu trouveras rarement une façade qui n'est pas constamment ombragée par des bâtiments adjacents.
Et en été, quand le soleil tape vraiment fort... alors 0° c’est catastrophique pour le rendement. Un gaspillage de ressources, c'est tout ce que c’est, dans la plupart des cas.
En somme... Premier paragraphe, c’est vrai. Le second paragraphe est malheureusement un non-sens complet.
Et si cela suffit... cela se verra lorsque nous construirons enfin des solutions de stockage... sans lesquelles ça ne peut pas marcher de toute façon.
J’essaie ici de penser hors des sentiers battus et de sortir des schémas habituels. Si nous voulons sortir du gaz, de telles approches doivent aussi être prises en compte.
Ce que je lis chez toi et beaucoup d’autres ici est le suivant :
Nous n’avons nous-mêmes aucune idée de comment nous libérer de la dépendance aux combustibles fossiles. La solution la plus souhaitée serait un déploiement immédiat du nucléaire. Ou alors que le Saint-Esprit vienne et résolve le problème par magie. Il viendra certes à la Pentecôte, mais ne résoudra pas ce problème.
Beaucoup ici défendent l’opinion que les grandes centrales centralisées et les stockages sont la solution. Je défends l’opinion que les solutions décentralisées seront l’avenir.
Que les panneaux photovoltaïques à 90 degrés en été ont un rendement inférieur à ceux inclinés à 30 degrés, c’est tout à fait clair pour moi. Mais ici, on a expliqué comme un mantra que l’on a des surplus photovoltaïques en été et que ce n’est pas suffisant en hiver. D’où ma réflexion de construire les installations pour un rendement optimal en hiver, car c’est là que l’énergie manque.
Que cela fonctionne complètement avec les énergies renouvelables est démontré par le district de Donau Ries, qui couvre toute l’année sa consommation électrique avec les énergies renouvelables et produit même des surplus avec le mélange que j’ai décrit.
Ce qui m’ennuie, ce sont ces personnes qui trouvent d’abord dix raisons pour lesquelles quelque chose ne peut pas fonctionner selon leur point de vue et préfèrent donc ne rien faire du tout.