Oetti
23.03.2023 19:54:49
- #1
C'était effectivement le cas cet hiver en décembre. Nous avons eu plusieurs semaines de "pénurie d'obscurité".
Pour le vent, les couleurs correspondent à "crottes de canard".
Nous avons eu 3 semaines où le vent et le photovoltaïque ne couvraient qu'à peine 15 % des besoins actuels. Si nous convertissons ensuite tous les chauffages en pompes à chaleur et les voitures en véhicules électriques (VE), nous aurons vraiment besoin de solutions. Et je ne veux pas entendre "Accélérons simplement le développement - ça ira bien".
Si nous voulons devenir neutres en CO2 d'ici 2045, nous avons aussi besoin d'une base verte en hiver (la demande va énormément augmenter !!!).
Le gaz est éliminé, le charbon est éliminé et la biomasse à grande échelle est très incertaine. L'hydrogène va à court terme être absorbé par l'industrie de l'acier et de la chimie. Que reste-t-il alors ?
Importer de l'électricité nucléaire de France et dire que la France est sur la mauvaise voie alors que chez nous, ce serait un paysage fleuri ?
La qualité de la production d'électricité nucléaire en France, voire ses exportations, a été démontrée l'été dernier, lorsque la moitié des réacteurs ont dû être arrêtés à cause d'un risque de surchauffe. De plus, en hiver, environ un quart des réacteurs étaient également hors réseau pour des travaux de maintenance.
Nous disposons de suffisamment de surfaces inutilisées sur les toits et les façades pour installer du photovoltaïque. D'ailleurs, la façade a l'avantage par rapport au toit que l'angle d'incidence est optimisé pour l'hiver.
En combinaison avec le vent, l'eau et la biomasse, cela suffira.