C’est ça le problème de la société de bien-être gâtée d’aujourd’hui.
Comparé à ce qui est considéré comme standard dans ce forum, nous vivons probablement à la limite de la pauvreté. La consommation est aujourd’hui synonyme de « s’acheter le bonheur ». Mais n’y a-t-il pas déjà quelque chose qui ne va pas quand on doit s’acheter le bonheur ?
Ma femme et moi sommes apparemment très sobres. Cela limite nos dépenses mensuelles.
La télévision a 12 ans mais elle fonctionne encore. Pourquoi en acheter une nouvelle ? Les voitures sont remplacées au minimum tous les 10 ans. Cependant, elles sont achetées d’occasion (environ 2 ans d’âge et environ 20 000 kilomètres). Le plus important est que nous n’avons pas le sentiment de renoncer à quelque chose. Cela nous permet d’obtenir la seule chose qu’on ne peut pas acheter, à savoir le temps. Nous travaillons tous les deux « seulement » 30 heures par semaine et je n’ai pas l’intention de retravailler à plein temps, même si je n’ai que 34 ans.
Net des cotisations d’assurance maladie privée, nous gagnons d’ailleurs 4 400 €. La mensualité du crédit s’élève à 734 €. Cependant, les provisions mensuelles pour la retraite s’élèvent à environ 500 € et il reste à la fin du mois environ 1 400 € pour les vacances, les nouvelles acquisitions, etc.
Nous achetons principalement nos aliments chez le boulanger, le boucher et à la ferme, mais cela semble être nettement moins cher à la campagne que dans les supermarchés urbains car nous ne dépensons pas 400 € par mois pour la nourriture (2 adultes et 1 enfant).