En fait, nous voulions les placer devant la fenêtre des toilettes invités donnant sur la rue.
les toilettes sont pourtant immédiatement adjacentes à la maison voisine ?
En Bavière, ce genre de chose serait au moins interdit si le voisin ne le souhaite pas :
Un voisin doit en principe retirer une pompe à chaleur aérienne qu’il a installée à moins de trois mètres de la propriété voisine. C’est ce qu’a décidé la Cour supérieure régionale de Nuremberg par jugement du 30.01.2017. Les règles du droit de la construction exercent leur effet protecteur également dans les relations de voisinage et donnent lieu à une demande civile de suppression (réf. : 14 U 2612/15).
La défenderesse exploite sur sa propriété une pompe à chaleur située à deux mètres de la propriété voisine des plaignants. Les plaignants ont exigé que la défenderesse retire la pompe à chaleur en raison d’une nuisance sonore importante qu’elle engendrait. Le tribunal régional de Nuremberg-Fürth a reconnu en première instance un droit à la suppression. La défenderesse a fait appel. La cour régionale supérieure a confirmé le tribunal régional et a également reconnu un droit des plaignants à la suppression de la pompe à chaleur. La défenderesse n’avait pas respecté la surface d’écart prévue par le droit de la construction, qui devait être d’au moins trois mètres. De plus, la pompe à chaleur constitue une autre installation au sens de l’article 6, paragraphe 1, phrase 2 de l’Ordonnance bavaroise sur la construction, car elle produit un effet comparable à celui d’un bâtiment....Selon la cour régionale supérieure, ce n’est pas la taille de l’installation elle-même qui importe, mais les émissions qu’elle génère en général. Indépendamment de l’intensité des bruits émis par la pompe à chaleur, ils sont en tout cas susceptibles de porter atteinte à la tranquillité du voisinage. Celle-ci doit être précisément protégée par les règles relatives aux surfaces d’écart
Pour la situation en BW, cherchez sur Google "Zivilrechtliche Beseitigungsansprüche gegen Luftwärmepumpen Dr. Werner Nickl, Eislingen", où cela est traité en détail.