Par la présente, je signale des réserves quant aux travaux réalisés jusqu’à présent et indique les défauts à ce sujet.
La troisième tentative d’étanchéité des fenêtres ne correspond encore une fois pas aux directives et exigences d’une étanchéité prescrite à trois niveaux. Le démontage convenu des fenêtres n’a été effectué que pour une fenêtre de salle de bains, les deux fenêtres de terrasse et les fenêtres du grenier. Malgré mes objections, le deuxième et le troisième niveau ont été remplis de mousse, et ce de l’extérieur. Celle-ci dépasse désormais tellement qu’elle ne peut plus être que coupée, ce qui entraîne une exposition des pores, ce qui ne doit pas arriver. Les appuis de fenêtre extérieurs ont également été fixés avec de la mousse. Il avait été convenu : démonter les fenêtres, enlever la colle, nettoyer le cadre, étanchéifier la fenêtre conformément à l’étanchéité à trois niveaux et remonter les fenêtres. Ce qui a été fait maintenant ne correspond pas à cela. Comme on peut voir sur les photos du jour, les fenêtres n'ont pas été démontées. Étanchéité des niveaux moyen et extérieur de l’extérieur uniquement et uniquement avec de la mousse. Comme déjà indiqué, il y a de la moisissure dans les cloisons sèches dans les deux appartements. Comme la cause en est inconnue, je tiens à souligner que la membrane de toiture n’a pas été remplacée malgré la stipulation contractuelle, bien qu’elle soit restée sur le toit pendant 7 mois avant la couverture et présentait des dommages. Ceci a été justifié par le fait que cette membrane avait, à cette époque-là, une meilleure qualité que celle qui aurait été renouvelée. Le pare-vapeur présentait, après sa pose, des fissures et des dommages ponctuels qui ont été collés. S’il a été fait de manière complète, m’échappe. L’isolation entre le grenier et l’étage supérieur n’a pas l’épaisseur spécifiée dans le mandat et n’est pas continue (voir mur extérieur au pignon), comme on le constate maintenant en ouvrant les cloisons sèches à la suite du dégât des eaux. Le long des côtés pignons des deux côtés de la maison et des lucarnes, il y a jusqu’à 12 cm d’ouverture, dépassant chaque côté, entre la maçonnerie et les chevrons. L’étanchéité de la structure est ici quasi nulle. On peut même voir les bandes de bois sous le toit. Il m’est totalement incompréhensible pourquoi ces ouvertures n’ont pas été fermées depuis longtemps.
Sur la façade avant de la maison, cela a apparemment été camouflé par l’enduit extérieur (mal fait). Pourquoi avons-nous besoin du carreleur dans la maison si la structure brute n’est même pas fermée ???? Sur les deux dernières photos, on voit aussi l’état de l’ancienne membrane de toiture réutilisée, que j’évalue comme étant poreuse. Les cloisons sèches des deux entrées d’escalier ne répondent en rien aux exigences. Les plaques sont lâches et pendent, il y a un décalage pouvant aller jusqu’à 2 cm. La double couche requise doit être vérifiée. Cloisons sèches et enduit intérieur présentent des défauts tellement importants que l’artisan que vous avez chargé des travaux d’enduit refuse de commencer les travaux. Malgré plusieurs demandes, il n’y a pas d’accès sécurisé aux deux pièces dans le grenier. Par conséquent, il est impossible d’aérer cet étage dans les deux moitiés de la maison. Il faut vérifier pourquoi le béton de surface rebondit dans les coins. Les travaux électriques ne sont pas achevés. Les raccordements des appliques murales dans la cage d’escalier montrent un décalage marqué. Des branchements ont été oubliés. Le raccordement de l’évier dans une cuisine n’est pas au bon endroit. Les évacuations ont été recouvertes d’enduit ou oubliées. Les travaux d’installation ne sont pas terminés. Je voudrais pouvoir citer un corps d’état qui ait réalisé un travail correct dans notre maison depuis votre prise de commande, mais malheureusement je n’en trouve aucun. Au couvreur, que je pensais que les travaux étaient en ordre, à part qu’ils ne sont pas encore terminés, j’impute le fait d’avoir laissé l’ancienne membrane de toiture. Je suis déjà en contact avec un expert assermenté et agréé en justice, car je ne vois pas d’autre solution que de régler tout ce bazar par voie judiciaire. Je vous signale encore une fois la perte de pression aujourd’hui constatée de l’appareil de chauffage externe, ce qui laisse craindre une nouvelle panne.
Comme j’ai continué à exercer mon droit de retenue de garantie, il a alors mandaté en accord avec moi le TÜV Nord pour une expertise. Celle-ci a eu lieu le 20.11.20. Date prévue d’achèvement selon contrat.
Le technicien du TÜV a été très méticuleux et a pris beaucoup de temps (ce dont il doit sûrement se rémunérer généreusement). À la fin de l’expertise, nous ne parlions plus de poursuite des travaux mais de démolition partielle et de rénovation. Cela a évidemment été dur.
Le rapport est arrivé assez rapidement et a conclu :
Il est à estimer qu’il existe d’importants défauts d’exécution, nécessitant une démolition partielle, une planification complémentaire et une reconstruction professionnelle. La réception et l’aptitude à la mise en service ne sont pas données.
Les coûts d’élimination des défauts ont été estimés à environ 100 000 €. Une estimation précise aurait encore coûté au moins une journée de travail, ce qui a été évité dans un premier temps.
Le soir suivant, j’ai reçu un mail de GU2 pour lequel j’ai déjà reçu de vives critiques dans le fil précédent ici sur le forum, je me limite donc ici à un résumé : il m’a annoncé qu’il se suiciderait si je continuais à lui faire des demandes.
Cela a bien sûr fait son effet. Je ne savais comment faire autrement que de lui écrire que ce n’était pas une solution, car il ne ferait que transmettre ses dettes à ses héritiers. Cela sonne peut-être assez dur, mais je devais le convaincre d’une certaine manière de l’inutilité de cela. Auparavant, j’avais essayé de joindre le conseiller en construction pour qu’il intervienne peut-être en aidant, mais il n’était comme toujours pas joignable.
Le jour suivant, GU2 m’a appelé et a demandé un entretien.