il est en tout cas certain que les messieurs ne considèrent pas les dames comme des interlocutrices adéquates dans le contexte „chantier“
Eh bien, je dois partiellement contredire cela.
Avec les entreprises du GÜ, je n'avais rien à dire, car c'était lui leur contractant et non moi.
Avec le recul, je peux le comprendre, mais à ce moment-là il m'était difficile de saisir pourquoi on ne pouvait pas simplement me montrer les matériaux contractuellement convenus, j'avais pourtant été envoyé pour faire des échantillons. On me répondait toujours : nous n'avons pas de commande pour cela. Mais si vous faites un choix, nous pourrons discuter des prix. Comme c’est drôle. Pas du tout.
Mais avec les entreprises que j'ai personnellement trouvées et mandatées, la communication a fonctionné et le chef de chantier était encore là.
Petite anecdote que nous racontons encore aujourd’hui :
Seule une société a posé des difficultés. C’était à cause du contexte culturel, ils n’acceptent dans leur vie que des ordres donnés par une femme. Leur maman. Peu après que je me sois effondrée (ils avaient fait une coupe coûteuse et posé la gouttière trop bas, je leur ai demandé s’ils voulaient me ruiner, etc.) et qu’ils aient dû tout refaire, ils m’ont aussi appelée « maman ». Mon mari et mon père ont failli en rire aux larmes.