Stratégie pour la vente d'une maison - quelle est la meilleure démarche à suivre ?

Ici, je dois te contredire : aucune loi ne dit que les deux parties doivent participer aux frais de l'agent immobilier. Il est seulement dit que les frais pour l’acheteur ne doivent pas être plus élevés que pour le vendeur.

Disons : cela permet à l’agent immobilier de ponctionner les deux parties en totalité – je me suis sans doute mal exprimé ;-)
Je voulais surtout dire : les agents immobiliers peuvent saigner les deux participants de la transaction [que ce soit un « bien que » ou un « parce que » dans la phrase, les lecteurs avisés peuvent décider eux-mêmes] alors qu’ils n’apportent aucune valeur ajoutée pour les deux parties (au-delà de ne pas perturber leur foi naïve).

L’agent immobilier de ma confiance a
- fait une première estimation de la valeur de la maison. Nous en avons ensuite déduit une valeur marchande
- pris des photos et vidéos parfaites de la maison
- les a préparées et présentées sur diverses plateformes en ligne pour la commercialisation (Attention aux frais)
- organisé les rendez-vous de visite et les a effectués seul (nous avons pu faire de merveilleuses promenades pendant ce temps).
- résumé les résultats et nous les a remis
- réalisé et dirigé l’enchère qui a suivi
- préparé et accompagné le rendez-vous chez le notaire

Il est vrai que j’aurais pu faire certaines choses moi-même, d’autres non.
Il est vrai que c’était la troisième maison que j’ai vendue (plus quelques terrains). Les autres fois, les agents immobiliers se contentaient de tendre la main.

Je veux dire : il y en a aussi avec une valeur ajoutée.

D’ailleurs : sans valeur ajoutée, il n’y aurait pas eu non plus de facture – c’est ce qui avait été convenu.

Chez la plupart des intermédiaires immobiliers (et des codétenus, si l'autre a fait appel à l'intermédiaire), il est toutefois vrai que la seule base commerciale repose sur la croyance populaire erronée que les intermédiaires ont des connaissances, le doigt sur le pouls du marché, voire les deux. Et bien sûr, je dois m'excuser auprès d'un demi pour cent des intermédiaires de les dépeindre de manière généralisée comme des bons à rien. Mais en tant que consultant en entreprise, je sais qu'on peut s'habituer à cette injustice ;-)

Je veux dire : il y en a aussi avec une valeur ajoutée.

Je crois que personne ne le conteste. Cependant, la grande majorité des agents immobiliers n’a pas fait grand-chose pour leur argent ces dernières années. Du point de vue de l’acheteur en particulier, la prestation n’était généralement pas bonne. En tant qu’acheteur, tu ne peux malheureusement pas choisir l’agent immobilier et tu lui paies une fortune pour qu’il essaie de faire monter le prix.

oui, tout est correct. Mais c'est problématique seulement parce qu'ils doivent dévoiler leurs prix. Ou tu crois que le vendeur de voitures ne reçoit rien de l'acheteur ? Il ne te dit juste pas qu'il a une marge de 40%. Ah oui, ce n'est pas une activité d'intermédiation – restons dans la comparaison avec le courtier en assurances : il reçoit aussi de l'argent de l'acheteur ainsi qu'une commission de l'assurance. ou plutôt le gestionnaire de fonds lors de l'achat et de la vente d'actions ? Presque tous reçoivent dans l'activité d'intermédiation leur argent des deux côtés.

Oui et non. Je pense que de nombreux vendeurs se passeraient volontiers d’agents immobiliers s’ils recevaient la facture pour le montant total. Et les autres y accorderaient plus d’importance. On a d’ailleurs observé cet effet lorsque le principe du payeur a été introduit pour les locations d’appartements. Bien sûr, tout cela sera répercuté à la fin, mais cela clarifierait aussi les positions. L’agent immobilier serait alors clairement responsable uniquement du vendeur et maximiserait ses revenus.

Et les autres exemples :
- Les vendeurs de voitures sont de purs vendeurs. Peu importe si on les appelle conseillers, personne ne croit sérieusement que la concession Mercedes propose au client une Dacia.
- Les assurances et autres produits financiers sont un bon exemple d’un autre marché qui a grand besoin de réformes, car ici (contrairement aux concessionnaires automobiles) beaucoup de gens ne réalisent pas qu’ils se font avoir. On impose alors au client un fonds Allemagne avec 5 % de frais d’entrée et 2 % par an au lieu d’un ETF DAX équivalent avec 0,2 % par an et sans frais d’entrée. Évidemment, car ce dernier ne verse pas de commission ;)