Villa Bauhaus en béton avec isolation noyau - expériences

  • Erstellt am 11.09.2018 07:32:07

11ant

20.04.2020 20:30:27
  • #1

a aussi déjà laissé entendre que l’attitude d’un donneur d’ordre empreinte de reconnaissance et d’équité peut contribuer à trouver des artisans d’une autre qualité que les Pappenheimer supposément inévitables. Par ailleurs, cela facilite la recherche de qualité sans chercher les matériaux, méthodes, etc., au centime près.
 

untergasse43

20.04.2020 20:33:53
  • #2
100 % ! Je considère également nos artisans comme des partenaires et non comme des laquais. Après tout, ce sont eux qui construisent mon domicile pour les nombreuses années à venir. Je conseille souvent du côté AN et je connais cela très bien. On n'a jamais plus envie de bien travailler que lorsqu'on est traité par le AG comme un serf au Moyen Âge. Et même si nous évoluons toujours dans le secteur de la construction, nous sommes dans un business de porteurs de costume ou au moins de pulls à col roulé.

Mais même alors, la recherche devient vraiment un jeu de hasard si l'on ne vient pas du métier.
 

rick2018

20.04.2020 20:50:20
  • #3
Je pense que c’est une combinaison de plusieurs choses.
- artisans locaux (lorsque c’est possible), parfois connus personnellement
- certains artisans travaillent régulièrement avec mon architecte (ami)
- rémunération adéquate (peut-on encore dire ça avec les prix actuels) ? Pas de marchandage pour le dernier centime mais "laisser vivre".
- être sur le chantier tous les jours, contact personnel, offrir parfois une cigarette...
- beaucoup d’artisans se connaissent grâce à d’autres projets
- reconnaissance et intérêt pour leur travail. Pas seulement à la façon souabe (net gschimpft isch gnug gelobt), mais vraiment féliciter quand c’est bien fait.
- pas de technicité excessive des paragraphes
- je laisse volontiers m’expliquer les choses

Heureusement, j’ai toujours été suffisamment flexible au niveau du temps pour beaucoup planifier. Même si quelqu’un était en fait payé pour ça. Ainsi, je peux intervenir sur beaucoup de choses ou poser les bonnes questions.

Je connais le travail de la plupart des corps de métier. Il est tout aussi bien exécuté. Mais peut-être que ce projet leur plaît et qu’ils donnent un peu plus.
Avec les Suisses, la chimie a tout de suite fonctionné aussi. C’était tout simplement la bonne impression et la qualité était irréprochable.
Certains corps de métier ne travaillent normalement pas dans des maisons individuelles. Mais ils réaliseraient sûrement aussi des projets plus petits de cette façon.

J’ai un cas dans la famille avec un entrepreneur général. C’était plutôt la catastrophe. Tout a mal tourné. Au final, l’entrepreneur général a fait faillite...
Pour nous, il a toujours été clair que nous construirions en marchés séparés. C’est aussi la seule façon pour un tel projet.
Comme je fais aussi moi-même pas mal de choses et que je me salis, je suis probablement un peu plus sympathique que si j’étais sur le chantier en costume-cravate.

Une fois, j’étais dans le gros œuvre où les ouvriers fumaient un cigare en même temps. C’était tout de suite une bonne entrée en matière pour la conversation. Ils n’étaient pas stressés non plus quand, quelques jours plus tard, j’ai fumé un cigare avec un pote sur le toit du garage...
Dans l’ensemble, c’est une relation très détendue. Les ouvriers savent qu’ils peuvent toujours m’aborder. Je ne crie pas non plus après quelqu’un si quelque chose tourne mal, mais on cherche alors comment résoudre le problème.
Mon échelle est aussi très appréciée des ouvriers. Tant qu’ils la remettent à sa place, ça ne me pose aucun problème.

Sur notre chantier, on peut aussi se faire comprendre en allemand (ok, certains ne considéreraient pas les Suisses comme parlant allemand).
 

11ant

20.04.2020 21:01:43
  • #4

Tu veux dire à cause des caractéristiques d’équipement qui sont plutôt courantes dans la construction d’objets ou qui ne sont clairement pas mainstream dans la construction de maisons individuelles, comme le bitu terrazzo ?
 

untergasse43

20.04.2020 21:02:00
  • #5

Pareil. Ça me fait toujours penser à la scène avec le couple d'enseignants en imperméables identiques dans le film "Was nicht passt, wird passend gemacht"
 

rick2018

20.04.2020 21:06:17
  • #6
J'ai déjà entendu de plusieurs côtés qu'ils n'avaient jamais eu un maître d'ouvrage aussi profondément impliqué.
Spécialement pour des constructions plus exclusives, le maître d'ouvrage entre rarement sur le chantier...

Anecdote d'aujourd'hui. Nous avons eu une réception partielle du sol. Le chef était aussi présent. Il a remercié pour le paiement rapide de la facture d'acompte. Ce n'est apparemment pas si courant.
J'ai dit que je souhaite aussi une exécution dans les délais, que l'argent ne rapporte (presque) pas d'intérêts et que je ne dois donc pas exploiter inutilement le délai de paiement.
En échange, ils s'adaptent totalement à nous pour le ponçage du sol.

Quelques commandes ont été conclues par une poignée de main. Parfois, les contrats ont été formalisés par la suite.
 

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