Offre de défense, ou les prix des maisons sont-ils devenus si chers ?

  • Erstellt am 06.01.2022 14:07:54

chand1986

15.02.2022 11:50:10
  • #1


Si une majorité veut cela, rien ne s’oppose à cela dans une démocratie. Complètement instinctivement et sans effort de mon cerveau, je serais contre - sans bons arguments rationnels, bien sûr.
 

Tolentino

15.02.2022 12:00:21
  • #2

Il y a du vrai là-dedans. Éventuellement investir directement dans le soutien aux enfants. Un éducateur pour 3 enfants à l’école, puis un pour 5 enfants en plus des enseignants.
Mieux payer les éducateurs (beaucoup mieux) (ou les exonérer d’impôts ?), mais durcir la formation et le processus de sélection.
 

NoSchnitzers

15.02.2022 12:18:33
  • #3


Pour commencer, nous ne bénéficions pas du quotient conjugal car nous gagnons à peu près la même chose.
Cependant, je trouve que le quotient conjugal, même pour les couples non mariés, a une certaine légitimité, car on est considéré comme une communauté de besoins et, en cas de besoin, on devrait aussi soutenir financièrement son conjoint.

Je ne prétends pas que le quotient conjugal soit la meilleure mesure, mais je trouve juste qu'avec les obligations (financières) accrues que l'on accepte, viennent aussi des droits. (On pourrait bien sûr étendre cela maintenant à toutes les communautés de besoins.)
 

hanse987

15.02.2022 12:28:15
  • #4


Désolé, cela me fait verser des larmes. Si tu dois vendre la maison, alors tu recevras une compensation digne d’un prince ! Si tu tiens tant à la maison, alors il faut que tu y emménages. Si on n’emménage pas, c’est comme tout autre bien matériel et il faut simplement payer des impôts au-delà de certaines limites. Si tu regardes plus attentivement la société, tu verras dans quelle position privilégiée tu te trouves.
 

Hangman

15.02.2022 15:45:39
  • #5


Nous en sommes arrivés là par le biais du Ossi-Shaming de ;)

À part le fait qu'on pourrait bien laisser de côté cette histoire de Ossi-Wessi 33 ans après la réunification, ça ne colle de toute façon pas ici. L'Ouest a été reconstruit (entre autres) grâce au Plan Marshall, l'Est (entre autres) par la solidarité - que tout le monde a payée (donc aussi les Ossis). Et le fait que beaucoup de choses à l'Est aient été reconstruites avec du retard après la réunification est dû à l’histoire/système, pas à l’échec "des Ossis" - ils n’avaient pas beaucoup de voix au chapitre avant 1989. Tout cela n'a de toute façon rien à voir avec le débat ici, car les prix de l'immobilier ont explosé partout ces dernières années, à l'Est comme à l'Ouest. Parfois au-delà des exonérations fiscales sur les droits de succession, peu importe ce qu’on en pense.

Et puisque nous sommes déjà en Off-Off-Topic :


La discussion sur les non-mariés vs les couples mariés concernait les droits de succession. Le mariage en lui-même est acceptable - c’est au moins un choix personnel. Aujourd’hui même décliné sous toutes les formes possibles. Ce qui me pose personnellement problème, ce sont les nombreuses règles légales dérivées de la filiation, de la "parenté de sang", etc. Je ne peux pas m'en empêcher, mais je pense toujours immédiatement aux périodes sombres de notre histoire. Pourquoi y a-t-il des parts réservataires dans les successions d’une complexité comparable à celles d’une preuve d’aryanité ? Pourquoi les exonérations sont-elles dépendantes de ces lignées de filiation ? Pourquoi un testateur ne peut-il pas décider librement à qui il lègue son héritage ? Peut-être même avec une exonération liée au testateur qu’il pourrait répartir entre ses héritiers ? Nous avons déjà eu des exemples avec le droit de la famille. Et la nationalité dépend aussi, par exemple chez les Allemands de la Volga, du sang... une famille turque peut vivre ici depuis trois générations et doit quand même se battre.
 

pagoni2020

15.02.2022 17:47:00
  • #6

Ok, concernant les remarques de et maintenant aussi , j’ai peut-être exprimé plus haut quelque chose de faux ou du moins de mal interprété sur le sujet "Ossi-Wessi". Si j’ai blessé quelqu’un avec cela, je m’en excuse expressément ici, d’autant plus que c’est exactement le contraire de ce que ma façon de penser et de vivre est.

Ceux qui me connaissent personnellement ou qui lisent souvent mes contributions ici savent que je me suis déjà souvent fortement opposé à des jugements xénophobes ou généralisés à l’égard de groupes de personnes.
Je vis volontairement avec ma compagne saxonne près de Dresde (auparavant Bade-Wurtemberg), mon fils aussi, un autre va bientôt nous rejoindre.
Soit je suis masochiste, soit on peut supposer que je n’ai en aucune façon avec moi-même à voir avec le sujet "Ossi-Wessi" et d’autres formes de discrimination. Dans notre famille, il y a un réfugié syrien ainsi qu’un jeune letton, qui se sentent tous deux comme des membres de la famille ; nous-mêmes et mes enfants avons vécu dans différents pays du monde. Nos nombreuses expériences nous disent clairement qu’Il ne s’agit JAMAIS d’une question d’origine ni d’un classement social.
Comme le disait déjà mon ancien chef avec sagesse : "Quand quelqu’un est un abruti, il est un abruti, peu importe d’où il vient !" Exactement cela est mon
opinion et aussi ma perception, peu importe où j’ai été.

Mes parents m’ont élevé de façon moderne et ouverte sur le monde, pour l’époque, chez nous ont toujours vécu des travailleurs invités depuis les années 60. Peu avant la chute du mur, deux couples de réfugiés de "l’Est" ont habité gratuitement successivement dans mon appartement, pendant que je logeais ailleurs pour cette période. Je ne suis assurément pas un héros mais un humaniste avec une orientation sociale évidente, là-dessus j’insiste !

À l’"Ouest", j’ai souvent entendu des méchancetés contre les "Ossis", du "sale Soli" au dialecte en passant par un manque de productivité, souvent de la part de personnes dont le dialecte de l’Ouest sonnait si sourd que le saxon paraissait presque comme une sonate à côté. Oui, cela a existé et existe malheureusement encore.

Ici à l’"Est", depuis quelques années, je constate aussi que la xénophobie fait presque partie du langage courant ou est devenue socialement acceptable. Cela ne concerne pas tout le monde, mais c’est perceptible et répandu. Et il ne s’agit même pas seulement de "l’étranger", cela s’adresse également au "Wessi" en général, au point que même nos amis lettons et syriens ont dit qu’on me traite en tant que "Wessi" aussi bizarrement qu’eux en tant qu’"étrangers typiques".
Il arrive aussi que l’on doive parfois dans son environnement privé ou chez soi souligner qu’il s’agissait là d’une remarque idiote et discriminatoire à mon égard en tant que soi-disant "Wessi", ma femme en est profondément dérangée, car elle connaît les deux "camps". Cela gêne les gens, car cela se produit inconsciemment, mais pour la personne concernée c’est tout aussi désagréable. Cela est souvent utilisé inconsidérément, comme cela arrive encore avec des propos sexistes ou homophobes, et l’on ne comprend pas qu’on peut blesser quelqu’un ou que c’est simplement indécent.

Comme il est connu que j’aime bien écrire longuement, j’aime aussi discuter profondément avec les gens ici en Saxe, et je sais donc que souvent une image idéalisée et fausse de "l’Ouest" flotte dans beaucoup d’esprits, ce qui mène à un rejet ressenti. Nulle part ailleurs dans le monde je ne me suis senti indésirable, mais ici en Saxe cela m’est arrivé plusieurs fois, dans mon propre pays donc quasi dans ma propre "patrie" ;).
Récemment, un artisan absolument sympathique m’a dit que les gens de l’autre côté de l’Elbe sont tout à fait différents, après tout ils ont là-bas une autre culture… seulement 300 m de l’autre côté de l’Elbe c’est perçu ainsi par une personne qui n’est nullement mauvaise.

En ce sens, j’ai mentionné qu’ici, peut-être, ce sentiment d’être lésé, désavantagé ou trompé peut effectivement aussi être un thème Est-Ouest, comme c’est souvent (mais pas toujours) compréhensible et omniprésent ici à l’"Est". Parler de cela, je considère encore aujourd’hui aussi nécessaire qu’à l’époque !
 
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