Prix du gaz - Où le gaz est-il encore abordable ?

  • Erstellt am 14.07.2022 09:22:14

chand1986

24.07.2022 11:03:09
  • #1

Pour tout le monde, il est logiquement évident que zéro net signifie zéro.
 

MayrCh

24.07.2022 12:15:36
  • #2

C'est un problème qui n'a principalement rien à voir avec la comptabilité, mais uniquement avec la vente de droits d'émission. Donc non, je parle de comptabilité, pas de commerce de crédits d'émission.
 

Altai

27.07.2022 06:46:55
  • #3

Et la demande en électricité est-elle toujours la même ? Non, ce n’est pas le cas. La nuit, on consomme moins d’électricité. J’ai lu un jour que le jour de consommation électrique la plus élevée était une très chaude journée d’été. Beaucoup de climatiseurs fonctionnaient alors. Mais : il y a aussi beaucoup de solaire. Il n’est donc pas nécessaire de prévoir la demande maximale.

Le cri d’alarme selon lequel les ER seraient superflues fait complètement abstraction du changement climatique. Tu n’y crois pas ? Quelqu’un a écrit au début, "un gaz qui représente 0,04 %" – eh bien, cela peut sembler peu. Le fait est aussi que c’est 50 % plus élevé (!) que durant la période préindustrielle. Cela sonne déjà plus impressionnant, non ? Et cette augmentation a été créée par l’être humain. Personne n’a prétendu que les ER étaient moins chères. Mais peut-être que la planète restera ainsi habitable pour nos enfants. Moi, ça me tient à cœur. J’en ai, moi !
 

Altai

27.07.2022 07:08:22
  • #4
On a simplement besoin de possibilités de stockage utiles pour les énergies renouvelables. Il ne faut pas que ce soient uniquement des batteries. Pourquoi ne pas produire de l’hydrogène ou mieux du méthane à partir d’énergies renouvelables excédentaires ? On pourrait ainsi continuer à utiliser l’infrastructure gazière. C’est techniquement possible ! Ce que ça coûte est une autre question. Aujourd’hui, le vent et le soleil sont éventuellement bridé.

Et à propos du biogaz : sur une part très importante des terres, on cultive des aliments pour animaux. Cela va aussi diminuer avec la baisse de la consommation de viande. On ne peut pas non plus cultiver chaque année du blé, qui est la céréale de base pour le pain. À la place des aliments pour animaux, on pourrait cultiver des plantes énergétiques et donc de la biomasse pour les installations de biogaz (bien sûr adaptées à la région, quoi précisément). Naturellement, il doit y avoir un gain net d’énergie par rapport à la production. Justement, le biogaz a été, si j’ai bien compris, également politiquement étouffé. Il y a sûrement encore du potentiel.

Conclusion : ceux qui ne croient absolument pas qu’une augmentation de 50 % du taux de CO2 atmosphérique par l’homme a influencé le climat ne seront pas convaincus. Ils pensent alors que l’on va continuer à brûler des combustibles fossiles jusqu’à la fin des temps et que tout ira bien.

Et pour tous les autres, on ne peut que dire : agissons. Les énergies renouvelables ne sont en aucun cas superflues. Au contraire ! La technique existe déjà aujourd’hui pour tout ce qui est nécessaire, sans nucléaire d’ailleurs. Il faut juste que nous le voulions et que nous le mettions en œuvre !

Et les éternelles lamentations « mais à quoi ça sert, les autres ne font pas d’efforts » – quelqu’un doit bien commencer ! Michael Jackson le savait déjà : « I'm starting with the man in the mirror... »
Il y a eu récemment un article encourageant, dans un magazine que l’on pourrait aussi accrocher au mur. Cinq choses qui peuvent donner du courage, montrant que ça avance aussi ailleurs dans le monde. Nous ne sommes pas du tout seuls en Allemagne, comme on le dit toujours.
 

Bertram100

27.07.2022 07:32:19
  • #5

Je trouve que c’est une phrase très importante.

Il s'agit de beaucoup plus que simplement économiser les énergies renouvelables et le gaz. En Afrique, un mouvement de contre-courant contre le plastique et le polystyrène commence, en France, le supermarché n'a pas le droit de jeter de la nourriture, aux Pays-Bas, on roule seulement à 100 km/h sur l'autoroute, à Copenhague, la répartition modale des déplacements est de 43/35/22. Plus de la moitié des déplacements ne se font pas en voiture individuelle. Il existe mille exemples ailleurs où l'on contribue à une gestion plus prudente des ressources. Je ne connais aucune initiative en Allemagne à large échelle pouvant jouer un rôle de pionnier. Il est non seulement faux de penser que nous sommes "les seuls à faire quelque chose (ou à vouloir le faire)", mais nous sommes presque derniers.
 

kbt09

27.07.2022 08:02:33
  • #6
Il y a aussi des exemples positifs en Allemagne, il suffit de chercher [Rhein-Hunsrück-Kreis] et [Energiewende] sur Google. Il y avait un reportage hier dans un magazine en ligne, mais on obtient plus de données grâce aux rapports que l’on trouve avec ces mots-clés.
 
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