Prix du gaz - Où le gaz est-il encore abordable ?

Oui, je parlais de notre situation intérieure. Cela peut vraiment devenir grave si les prévisions se confirment.

Nos propres sanctions nous frappent plus durement, car à cause des "contre-sanctions" qui, officiellement selon la Russie, n’en sont pas, nous risquons de sombrer dans une énorme récession et une fracture sociale.
S’il y a effectivement des pénuries énergétiques, je considère que le risque de troubles intérieurs n’est pas improbable. Je crois que Mme Baerbock a été relativement honnête dans sa communication à destination du Canada. Et Mme Faeser a aussi rhétoriquement anticipé en estampillant d’une marque de droite les manifestants potentiels.
Et là, la Russie est avantagée en tant qu’autocratie. Les protestations sont réprimées, la liberté d’information n’existe pas, beaucoup de Russes sont déjà pauvres, il y a assez d’énergie et aussi des devises.
J’ai également le sentiment que les médias ici ne rapportent pas assez en profondeur. Le paiement à l’Inde, sur lequel beaucoup s’indignent, était selon moi la "récompense" pour le contournement des sanctions occidentales par lequel l’Inde achète du pétrole, le raffine et nous le revend.

La communication du gouvernement, d’ailleurs, je la trouve vraiment mauvaise sur ce sujet. C’est la communication vers l’extérieur. Au préalable, il y a eu des hésitations et ensuite l’annonce de ne plus vouloir importer d’énergie de Russie. Désolé, mais c’est là que s’ouvre grande la porte pour prendre des mesures de riposte...

Une question que je me pose dans de telles situations est la suivante : à qui cela profite-t-il ?
L’Ukraine a déjà été pendant plusieurs années le jouet des « grandes puissances ». La « révolution » en Ukraine n’aurait apparemment pas eu lieu sans la participation des États-Unis.
Ce matin, j’ai lu un article qui disait que les États-Unis préfèrent ne pas regarder de trop près l’Ukraine, car ils ne veulent pas voir les dysfonctionnements.
L’Ukraine est le théâtre d’une guerre par procuration actuelle, cette fois juste à notre porte et pas « loin » de nous.
D’un point de vue moral, je considère que l’action de l’Europe est juste, mais pas d’un point de vue réaliste. Nous avons engagé des mesures de sanctions qui nous coûtent plus qu’à la Russie. À cela s’ajoutent la mentalité et la capacité de résistance du peuple russe.
Je crains sérieusement une situation intérieure très très difficile à l’automne/hiver.

Les prix des aliments vont-ils maintenant augmenter de 500 % = facteur 6 ou moins ? Décide-toi d’abord, s’il te plaît :cool:

Le fait que les aliments et l’énergie deviennent plus chers qu’il y a un an, on pouvait s’y attendre. Que ça devienne soudainement beaucoup plus cher, plutôt pas. Et ceux qui ont misé sur une chaudière à gaz dans la construction neuve se sont tout simplement trompés dans leurs calculs.

Ton chemin pour sortir de la crise m’intéresserait, et ce que tu ferais ? On peut souvent râler et faire de la propagande, bien sûr. Mais il faut des solutions réalisables. Et je te donne un conseil. Si tu ouvres NS2, cela nuira encore plus à l’Allemagne. Car cela entraînera forcément que, au moins, les USA réduiront leurs exportations, même si certaines parties de l’UE ne le feront pas. Sans parler de la confiance perdue.

Était-il explicitement écrit dans le contrat de coalition que NS2 devait être mis en service ?

Est-ce que nous recevons autant de gaz des États-Unis que ce que nous aurions grâce à NS2 ?

Les coûts énergétiques pour une maison passeront dans quelques mois de 200 euros actuels à 800 - 1000 euros.
Tous les prix augmenteront d’un facteur 5, donc aussi les aliments et autres choses de première nécessité.

Un facteur 5 signifie 500 pour cent !