Spunk
25.06.2018 17:05:23
- #1
Une discussion intéressante.
Mais comment c’était déjà ? Les Troyens auraient aussi mieux fait de connaître le proverbe « Méfie-toi des Grecs portant des cadeaux » avant.
Je considère désormais l’aide à la construction pour les familles comme une bêtise mal conçue de la CSU. Ils tenaient absolument à distribuer des cadeaux électoraux à « leur clientèle ». Le SPD y était opposé dès le départ, mais a accepté dans un compromis quelque part. Maintenant, l’argent ne suffit plus et l’aide à la construction est menée à l’absurde avec des ajouts déconnectés de la réalité. Et en plus, c’est le SPD qui se retrouve blâmé pour tout cela.
Quelque part, même pour moi, les 12 000 € de l’aide à la construction sont un problème de luxe qui ne me rend ni plus pauvre ni plus riche. Si je ne me trompe pas, ce n’est même pas l’impôt sur le revenu que je paie chaque (!) année. Et les subventions touchent de toute façon toujours les mauvaises personnes, oui c’est vrai. L’argent aurait probablement été mieux investi ailleurs (pour la société dans son ensemble).
[B]Mais après une annonce tonitruante, cela m’aurait simplement fait plaisir d’appartenir une fois aux « mauvaises personnes ».[/B]
Et maintenant ? La déception demeure. Je peux désormais mieux me permettre le néolibéralisme, compte tenu de ma situation de revenus et de patrimoine. Bien que je me sois fermement promis de ne jamais oublier de regarder en arrière. Quel était l’accord ? Sécurité, état de droit et chance d’ascension sociale contre des impôts. Pour les impôts payés, je n’attends pas de gratitude, mais pas non plus de reproches sur le fait que j’aie utilisé les possibilités qui m’ont été accordées. Même lorsqu’il y a une petite prime exceptionnelle.
Le fait de prendre les gens pour des idiots me dégoûte ! Si je promets à mon enfant une chocolatine pour ranger sa chambre et que je lui dis ensuite : « Sois content d’avoir ta propre chambre à ranger, d’autres enfants n’ont même pas de chambre à eux ! », ça ne marche pas comme ça. Et encore moins des phrases du genre : « À quoi bon ce chocolat, tu as déjà assez de chance. » Merci. Qui ne peut pas se faire un jugement, se forge au moins un préjugé, non ?
Mais comment c’était déjà ? Les Troyens auraient aussi mieux fait de connaître le proverbe « Méfie-toi des Grecs portant des cadeaux » avant.
Je considère désormais l’aide à la construction pour les familles comme une bêtise mal conçue de la CSU. Ils tenaient absolument à distribuer des cadeaux électoraux à « leur clientèle ». Le SPD y était opposé dès le départ, mais a accepté dans un compromis quelque part. Maintenant, l’argent ne suffit plus et l’aide à la construction est menée à l’absurde avec des ajouts déconnectés de la réalité. Et en plus, c’est le SPD qui se retrouve blâmé pour tout cela.
Quelque part, même pour moi, les 12 000 € de l’aide à la construction sont un problème de luxe qui ne me rend ni plus pauvre ni plus riche. Si je ne me trompe pas, ce n’est même pas l’impôt sur le revenu que je paie chaque (!) année. Et les subventions touchent de toute façon toujours les mauvaises personnes, oui c’est vrai. L’argent aurait probablement été mieux investi ailleurs (pour la société dans son ensemble).
[B]Mais après une annonce tonitruante, cela m’aurait simplement fait plaisir d’appartenir une fois aux « mauvaises personnes ».[/B]
Et maintenant ? La déception demeure. Je peux désormais mieux me permettre le néolibéralisme, compte tenu de ma situation de revenus et de patrimoine. Bien que je me sois fermement promis de ne jamais oublier de regarder en arrière. Quel était l’accord ? Sécurité, état de droit et chance d’ascension sociale contre des impôts. Pour les impôts payés, je n’attends pas de gratitude, mais pas non plus de reproches sur le fait que j’aie utilisé les possibilités qui m’ont été accordées. Même lorsqu’il y a une petite prime exceptionnelle.
Le fait de prendre les gens pour des idiots me dégoûte ! Si je promets à mon enfant une chocolatine pour ranger sa chambre et que je lui dis ensuite : « Sois content d’avoir ta propre chambre à ranger, d’autres enfants n’ont même pas de chambre à eux ! », ça ne marche pas comme ça. Et encore moins des phrases du genre : « À quoi bon ce chocolat, tu as déjà assez de chance. » Merci. Qui ne peut pas se faire un jugement, se forge au moins un préjugé, non ?