HausbauTiNa
17.06.2018 12:14:27
- #1
Je ne suis pas envieux. Ce qui m’énerve, c’est d’être appelé, en tant que personne bien rémunérée, « privilégié », « recevoir encore plus de cadeaux dans le fondement » et « tu n’as pas besoin de l’aide à l’achat pour les familles avec enfants ».
Privilégié, c’est le prince Harry du Royaume-Uni, qui est né dans une monarchie riche, mais pas quelqu’un issu d’une famille ouvrière qui a réussi sa vie.
Il s’agit du fait que beaucoup de gens sont financés et qu’ils sortent ensuite des remarques stupides.
Ce n’est pas de l’envie quand je vois d’anciens camarades d’école à la crèche, qui viennent chercher leurs enfants en survêtement et avec le meilleur langage de gangster. Récemment, j’ai eu une conversation avec un de ces anciens camarades d’école. Au chômage depuis 3 ans, « Mais ça va, on s’en sort, pendant que nos enfants sont à la crèche (gratuite), je travaille un peu au noir ».
Alors il y a vraiment de l’« envie », parce que celui qui travaille beaucoup ici se fait plumer à nouveau.
Ou un copain à moi, qui se moque toujours de mes horaires de travail et de ma rare présence à la maison.
Ce sont précisément ces personnes dont je ne veux pas qu’elles me disent qui « mérite » l’aide à l’achat pour les familles avec enfants et qui ne la mérite pas.
Je suis content que tu sois en contact avec des « réfugiés » sur le plan privé et professionnel. Tu gagnes donc ton argent avec eux ?
Mais je peux te rassurer, moi aussi, surprise, je suis en contact privé avec des réfugiés... ma femme et sa famille.
Ma femme a fui au milieu des années 90 avec un vrai motif de fuite (expulsion) et une grande partie de sa famille vers l’Allemagne.
Cependant, la procédure était différente d’aujourd’hui. L’entrée sans papiers n’était pas possible. Tous sont allés dans un camp, ce qu’on appelle aujourd’hui un centre d’ancrage et que l’on rejette. Il y avait si peu de soutien de l’État que la parenté déjà installée avant les a hébergés.
Et aujourd’hui : Tous sont intégrés, ont en partie fait des études, ont des maisons, de bons emplois, parlent allemand, etc. Tous sont reconnaissants envers l’Allemagne et son peuple d’avoir échappé à la misère.
Et quand on parle avec eux aujourd’hui : Tous critiquent sans exception l’immigration actuelle et le comportement de la grande majorité des « réfugiés ».