Comme cela a déjà été dit, l’un n’exclut pas l’autre, c’est souvent la juste mesure qui compte.
Ce qui me manque jusqu’à présent, c’est que beaucoup partent du principe ici qu’il faut absolument s’endetter jusqu’à sa capacité économique. Dans certains cas c’est nécessaire, mais dans beaucoup d'autres, je vois personnellement des extras sans fin. Et ensuite on se plaint que construire coûte si cher.
Pourquoi ne pas faire un peu moins (ce qui ne doit pas forcément être plus petit), avoir rapidement terminé le financement, tout en s’offrant des hobbies et des vacances ?
Cela sonne bien ; de nos jours, je regrette aussi l'individualité sous la forme où certains ne se paient même pas de garage/carport ou achètent "seulement" une cuisine d’occasion de qualité, enduisent la maison seulement quand l’argent revient, achètent un break très ancien comme véhicule de chantier, apprennent plus de choses manuelles eux-mêmes et réalisent simplement à leur manière, N’ONT PAS de clôture et n’ont pas du tout de caméra.
De telles approches sont sans doute déjà considérées comme désuètes ou dépassées, mais dans tant de projets de construction, je lis souvent des schémas similaires et des indispensables/standards. Avec mille fois plus de possibilités aujourd’hui, finalement ce sont souvent les mêmes choses qui se passent, ce que montre une promenade dans les quartiers neufs. La différence ou la particularité est souvent recherchée dans une plaque de cuisson extravagante, ce qui redevient rapidement courant.
Où sont les « mauvais cuisiniers » avec donc des cuisines simples, ou les « tranquilles » avec un jardin considéré comme négligé, ou les personnes qui ne sont pas encore finies avec leur construction après dix ans ?
Ce n’est pas que je trouve cela mieux ou pire, mais ce n’est pas vrai qu’on ne peut vivre sa personnalité ou sa particularité qu’avec plus d’argent ; l’argent peut même gêner ou souvent empêcher sa propre imagination et pousser les gens par dizaines dans les magasins de bricolage et vers des systèmes finis soi-disant source de bonheur.
Se réjouir d’un truc vraiment FAIT SOI-MÊME, peu importe son aspect amateur, on pourrait apprendre cela aux enfants (à condition de les laisser faire seuls). Peut-être devrait-on ouvrir un fil photo avec une histoire, où seuls peuvent être publiés des objets construits à 100% seuls, peu importe le résultat, et exceptionnellement sans attribuer de prix au plus beau.