Christian 65
02.10.2022 20:33:16
- #1
Encore une brève remarque sur les chiffres, qui ne sont pas non plus totalement exacts :
Le calcul est erroné dans la mesure où il ne faudrait pas se baser sur la température ambiante, mais sur la température de surface de la surface chauffante. Et pour le chauffage par le sol, cela correspond alors à environ 32 degrés contre 8 degrés = 24 Kelvin, et pour le chauffage par fenêtre à 43 degrés contre -5 degrés = 48 degrés, alors que pour une température extérieure de -5 degrés, il faudrait plutôt considérer 50 degrés.
Cela modifie un peu le résultat.
Je voudrais aussi ajouter mon grain de sel à la technique d’installation.
Pour ne pas avoir à prévoir une technique d'installation supplémentaire pour un chauffage par fenêtre, il ne reste que le chauffe-eau instantané.
Si des salles de bains se trouvent à des étages différents, elles devraient être verrouillées électriquement entre elles.
Ce n’est pas un gros problème, mais il faut y penser.
Les chauffe-eaux instantanés électriques ne valent plus la peine pour de grands volumes d’eau. Je ne recommanderais pas d’équiper ainsi un ménage de 4 personnes avec des douches longues.
Peu importe le froid qu’il fait dehors, en Allemagne, la pompe à chaleur atteint au moins un COP de 1,8 pendant 330 jours par an.
Comme une pompe à chaleur devient plus inefficace à mesure que la température de l’eau de chauffage est plus élevée, il serait judicieux de faire fonctionner la pompe à chaleur en continu avec une température de départ de 35 degrés. Par le biais du réservoir tampon avec circuit primaire/secondaire, l’eau potable est alors préchauffée en circuit continu à ces 35 degrés et, en cas de besoin, alimentée au chauffe-eau instantané qui réalise alors la montée de température marginale jusqu’à 45 degrés.
De cette manière, je limite la puissance nécessaire du chauffe-eau instantané, je n’ai pas de problème avec les légionelles et je n’ai pas à maintenir, comme pour un réservoir d’eau chaude sanitaire, une température de 60 degrés.
Pourquoi est-ce que je détaille cela autant ? Parce que pour une pompe à chaleur, ces composants sont déjà disponibles grâce à la technique de chauffage. L’investissement dans une pompe à chaleur pour eau chaude sanitaire en combinaison avec un chauffage par fenêtre fait à nouveau augmenter de manière disproportionnée les coûts primaires. Et en hiver, si elle doit produire l’eau chaude seule, elle n’est plus du tout efficace.
J’aimerais vraiment une approche froide, mathématiquement correcte, incluant tous les effets secondaires, afin de pouvoir formuler une véritable aide à la décision face à un acheteur de maison techniquement averti.
Il existe certainement des arguments qui pourraient rendre cette technique intéressante.
Mais alors, s'il vous plaît, compréhensibles et sans fausses promesses.
Je ne citerai que : confort, voile thermique, absence d’inertie, facilité de révision, technique d’installation, possibilité de rénovation, sensibilité à l’eau, délai de livraison, procédé de fabrication, etc.
La consommation n’en fait pas partie.
Mais il y a toujours quelque chose.
Salutations Christian
Le calcul est erroné dans la mesure où il ne faudrait pas se baser sur la température ambiante, mais sur la température de surface de la surface chauffante. Et pour le chauffage par le sol, cela correspond alors à environ 32 degrés contre 8 degrés = 24 Kelvin, et pour le chauffage par fenêtre à 43 degrés contre -5 degrés = 48 degrés, alors que pour une température extérieure de -5 degrés, il faudrait plutôt considérer 50 degrés.
Cela modifie un peu le résultat.
Je voudrais aussi ajouter mon grain de sel à la technique d’installation.
Pour ne pas avoir à prévoir une technique d'installation supplémentaire pour un chauffage par fenêtre, il ne reste que le chauffe-eau instantané.
Si des salles de bains se trouvent à des étages différents, elles devraient être verrouillées électriquement entre elles.
Ce n’est pas un gros problème, mais il faut y penser.
Les chauffe-eaux instantanés électriques ne valent plus la peine pour de grands volumes d’eau. Je ne recommanderais pas d’équiper ainsi un ménage de 4 personnes avec des douches longues.
Peu importe le froid qu’il fait dehors, en Allemagne, la pompe à chaleur atteint au moins un COP de 1,8 pendant 330 jours par an.
Comme une pompe à chaleur devient plus inefficace à mesure que la température de l’eau de chauffage est plus élevée, il serait judicieux de faire fonctionner la pompe à chaleur en continu avec une température de départ de 35 degrés. Par le biais du réservoir tampon avec circuit primaire/secondaire, l’eau potable est alors préchauffée en circuit continu à ces 35 degrés et, en cas de besoin, alimentée au chauffe-eau instantané qui réalise alors la montée de température marginale jusqu’à 45 degrés.
De cette manière, je limite la puissance nécessaire du chauffe-eau instantané, je n’ai pas de problème avec les légionelles et je n’ai pas à maintenir, comme pour un réservoir d’eau chaude sanitaire, une température de 60 degrés.
Pourquoi est-ce que je détaille cela autant ? Parce que pour une pompe à chaleur, ces composants sont déjà disponibles grâce à la technique de chauffage. L’investissement dans une pompe à chaleur pour eau chaude sanitaire en combinaison avec un chauffage par fenêtre fait à nouveau augmenter de manière disproportionnée les coûts primaires. Et en hiver, si elle doit produire l’eau chaude seule, elle n’est plus du tout efficace.
J’aimerais vraiment une approche froide, mathématiquement correcte, incluant tous les effets secondaires, afin de pouvoir formuler une véritable aide à la décision face à un acheteur de maison techniquement averti.
Il existe certainement des arguments qui pourraient rendre cette technique intéressante.
Mais alors, s'il vous plaît, compréhensibles et sans fausses promesses.
Je ne citerai que : confort, voile thermique, absence d’inertie, facilité de révision, technique d’installation, possibilité de rénovation, sensibilité à l’eau, délai de livraison, procédé de fabrication, etc.
La consommation n’en fait pas partie.
Mais il y a toujours quelque chose.
Salutations Christian