En combien de temps, en fait, lorsqu’un ballon de 180l est vidé à moitié, la pompe à chaleur remplit-elle les 90l « manquants » ? Cela dépend-il des réglages de la pompe à chaleur / de l’électricité photovoltaïque, etc., ou la pompe à chaleur commence-t-elle en général immédiatement à chauffer la nouvelle eau froide et à la remettre à disposition dans le ballon ?
Une pompe à chaleur de 6 kW de puissance de chauffage vous chauffera 90 l d’eau de 10 degrés à 45 degrés en 40 minutes.
Si votre pompe à chaleur est plus puissante, par exemple 10 kW, cela va correspondamment plus vite.
Si la pompe à chaleur est autorisée à utiliser en plus une résistance électrique éventuellement présente (par exemple 6 kW), cela ira encore plus vite. Cependant, la résistance est bien sûr inefficace. Normalement, on ne procède pas ainsi.
La deuxième question est de savoir quand une pompe à chaleur (ou en général un chauffage) commence à produire de l’eau chaude. En général, cela dépend de l’hystérésis, c’est-à-dire du franchissement d’une température prédéfinie dans le ballon. Si la température tombe en dessous de la limite, la production d’eau chaude commence jusqu’à un seuil supérieur. Par exemple, on règle la température de l’eau chaude à 45 degrés avec une hystérésis de 2 degrés. La production d’eau chaude commence alors en dessous de 43 degrés et fonctionne jusqu’à la température cible de 47 degrés.
On peut aussi régler d’autres valeurs pour le début et la fin de la production d’eau chaude.
Joedreck a mentionné l’option de définir des plages horaires pendant lesquelles la production d’eau chaude est interdite. Personnellement, je trouve cela un peu rigide, mais si cela convient au mode de vie, on peut tout à fait le faire. Cela peut fonctionner avec des habitudes constantes de douche/bain, mais dans une famille avec travail en équipes, ça l’est peut-être moins.
Vous mentionnez aussi l’influence du photovoltaïque. Cela peut également se faire par exemple via la fonction « SG ready » de la pompe à chaleur. Si l’onduleur de l’installation photovoltaïque dispose d’une sortie pour indiquer la production d’électricité solaire, on peut coupler cela avec une telle pompe à chaleur et par exemple surcharger le ballon d’eau chaude. Au lieu de 43/45/47 degrés, on peut par exemple surcharger de +5 K, car un courant photovoltaïque bon marché est alors disponible dans la maison.
Dans le cas du ballon d’eau chaude : avec quelle eau l’échangeur de chaleur remplit-il le ballon d’eau chaude ? L’eau chauffée par la pompe à chaleur sol-eau à environ 30 °C (température de départ du chauffage au sol) n’est apparemment pas suffisante ? Une résistance électrique est-elle ajoutée ou la pompe à chaleur sol-eau peut-elle aussi le faire via le compresseur ?
L’eau chaude est un circuit séparé. Cela fonctionne tout à fait normalement via le compresseur, mais c’est moins efficace en raison de la température cible plus élevée. C’est pourquoi on essaie aussi de garder la température de l’eau chaude un peu plus basse. L’installateur vous règle volontiers une température de ballon > 50 degrés. C’est agréable parce que les réserves d’eau chaude durent plus longtemps, mais c’est inefficace. 45 degrés est une bonne valeur de départ. Si l’on constate ensuite que le volume du ballon est trop faible pour sa consommation d’eau chaude, on peut augmenter cela et ainsi « s’acheter » plus de confort au détriment de l’efficacité énergétique.