Peut-être que cela fonctionnera avec un forage profond et une pompe à chaleur eau glycolée-eau ! Comme la température de la source de chaleur est relativement constante tout au long de l'année, il y aura probablement peu de besoin de chauffage électrique en complément.
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Voici un exemple de graphique tiré de mes logs de fin octobre. J’ai déjà séparé avec les données de la pompe à chaleur la consommation de la maison en électricité domestique (sous la fine ligne avec des marqueurs en tirets « consommation corrigée ») et l’électricité pour la pompe à chaleur (en bleu foncé pour l'alimentation réseau, sinon en vert ou turquoise au-dessus de la ligne fine). Les données accumulées dans la boîte à côté de la légende ne sont pas encore tout à fait exactes, car une valeur ne s'y incorpore pas encore. La correction de la courbe de consommation comprend, en plus de la séparation des consommateurs, une correction de la consommation domestique mesurée par le compteur intelligent, ce que l’on voit lorsqu’il y a une forte proportion d’excédent photovoltaïque (en jaune), où la consommation directe descend sous la ligne noire. Parfois jusqu’à plus de 200 W. Comme cela représente à la fois une part relativement constante et un pourcentage de la puissance injectée (pertes de conversion ?), je peux corriger cela de manière calculatoire, ce que j’ai pu bien valider en période de vacances avec une consommation domestique stable.
Avec les réglages adaptés de la batterie, je peux aussi empêcher que l’électricité de la pompe à chaleur (qui me coûte 20 ct/kWh) soit tirée de la batterie, comme on peut le voir entre le 08.10 et 9 heures par exemple.
En raison des besoins en chaleur pas trop importants, je n’ai pas encore utilisé la résistance chauffante réglable entre 0,5 et 6,5 kW de la pompe à chaleur. Mais d’un point de vue calculatoire, il est même préférable de produire de la chaleur avec le compresseur en utilisant l’électricité de la pompe à chaleur à 20 ct avec un COP de 3-5, plutôt que de « brûler » l’excédent photovoltaïque, car avec un COP de 1 pour cette même puissance thermique, il me faudrait au moins trois fois plus d’électricité (en plus du compresseur en marche), ce qui m’entraînerait des coûts supérieurs à 3*8=24 ct + taxes de consommation propre du fait de la perte de réinjection. Les arguments en faveur de l’élément chauffant seraient : éviter le chauffage par compresseur à des températures extérieures sensiblement plus basses la nuit (pour une pompe à chaleur air-eau), stocker la chaleur dans la chape pour ne couvrir la nuit que la consommation domestique depuis la batterie, et une moindre usure du compresseur.
